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TONY BLAIR VIOLE SES PROPRES ENGAGEMENTS, ET LIVRE DU MATERIEL DE GUERRE A ISRAEL

8 juillet – Le gouvernement britannique a avoué lundi, suite à des fuites dans la presse, qu’il avait donné son feu vert à l’exportation de matériel de guerre à Israël, même si cela violait son « éthique » en matière de ventes d’engins de mort.


En l’occurrence, la Grande-Bretagne va fournir aux Etats-Unis des composants électroniques destinés à améliorer les performances de ciblage de chasseurs F-16 de l’armée de l’air israélienne, qui s’est servi de manière répétée de ce genre d’avions pour tirer des missiles sur des Palestiniens.

En principe, a expliqué hypocritement un porte-parole du gouvernement, Londres n’exporte pas d’armes à des pays qui pourraient s’en servir pour une agression extérieure, ou une répression intérieure.

« Mais vous comprenez », a-t-il ajouté, « le gouvernement doit aussi tenir compte des milliards de Livres que représentent les ventes d’armes à l’étranger, et aussi de la force du lien que nous avons avec les Etats-Unis en matière de défense ».

En conséquence, l’éthique tout comme les Palestiniens peuvent mourir. Business is business.

TIMIDES VELLEITES D’EMBARGO SUR LES IMPORTATIONS FRAUDULEUSES DE PRODUITS DES COLONIES ISRAELIENNES

La veille, le ministère britannique chargé de l’Agriculture (DEFRA) avait de son côté ordonné un embargo à l’importation des biens israéliens produits en Cisjordanie, à Gaza et sur les Hauteurs du Golan, portant la mention « Made in Israel », rapporte le quotidian israélien Haaretz.

Dans un courier récent adressé « à toutes les parties concernées », un responsable des services d’inspection du ministère, David Holliday, écrit ainsi : « l’avis des ministères chargés des Affaires étrangères et du Commerce et de l’Industrie est que les produits issus de ces territoires occupés ne doivent pas porter la mention ‘Made in Israel’, parce que ces territoires ne sont pas reconnus comme faisant partie d’Israël « , indique le journal.

Le fonctionnaire ajoute cependant « qu’il a été convenu que dans ce cas particulier, les produits devraient porter leur région d’origine, plutôt que celle d’un pays d’origine trompeur ».

C’est la première fois que le gouvernement britannique diffuse des instructions différenciant clairement Israël des territoires occupés, note Haaretz.

En Israël, les pacifistes de Gush Shalom ont salué la mesure, comme un premier pas dans la bonne direction, même si sa portée économique semble des plus symboliques.