29 août (source : Al-Ayyam) – Quelques jours après le 33ème anniversaire de l’incendie de la mosquée Al-Aksa commis par un Israélien avec la complicité des autorités de l’occupation, Israël a lancé une nouvelle campagne médiatique pour justifier une prise du contrôle sur la mosquée Al-Aksa troisième lieu saint de l’Islam, rapporte le quotidien Al-Ayyam.
Les déclarations se sont multipliées, depuis celle du maire israélien de Jerusalem Ehud Olmert au rabbin ministre de l’intérieur israélien Ily Ishay affirmant que le mur sud de la mosquée Al-Aksa va s’effondrer d’un moment à l’autre et que cela constitue un danger pour le mur Ouest dit « mur des lamentations » appelant les autorités israéliennes à intervenir et à interdire la prière dans une partie de la mosquée, ajoute le journal.
Le haut comité islamique a mis en garde contre cette nouvelle tentative de contrôle de la mosquée par les autorités de l’occupation et a réaffirmé qu’il est seul responsable de la mosquée et de son entretien. Le haut comité islamique à renouvelé sa mise en garde contre les opérations de fouilles « archéologiques » sous les fondations de la mosquée qui elles menacent les lieux.
L’ingénieur Adnan Husseini, directeur du wakf (organisme de gestion des biens communautaires) islamique à Jérusalem a nié l’existence d’un danger imminent, et affirmé que les bosses dans le mur considérées comme dangereuses par les autorités israéliennes existent depuis les années 70 et qu’elles n’ont pas changé depuis.
Il a ajouté que la direction du wakf a restauré le mur Ouest et avait commencé la restauration du mur sud avant que la police israélienne n’arrête les travaux affirmant que la restauration était dangereuse.
L’ensemble de l’esplanade des mosquées à Jerusalem-Est subit un siège depuis deux ans visant à empêcher l’entrée de tout matériel ou outils de construction sur les lieux.
Jerusalem-Est y compris la vielle ville et l’esplanade des mosquées ont été occupées par l’armée israélienne en 1967 et sont considérées des territoires occupés par le droit international. L’annexion de cette partie de la ville par Israël a été rejetée comme illégale par l’ensemble de la communauté internationale. Depuis l’occupation de la ville, des mouvements religieux juifs ayant beaucoup de sympathisants dans le gouvernement israélien actuel, n’ont cessé leurs tentatives de contrôler ou de détruire la mosquée Al-Aksa par différents moyens, rappelle enfin le journal.
(traduction : Safwan Qasem)