29 août – Quatre Palestiniens, dont une mère de famille et deux de ses fils, ont été tués mercredi soir par des tirs d’obus israéliens dans la bande de Gaza, tandis que 4 autres, dont un enfant de 4 ans, étaient blessés.
Le Docteur Nafez Shalach, qui assure actuellement la direction de l’hôpital Shifa de Gaza-ville, a ajouté que les forces israéliennes avaient empêché les ambulances du Croissant-Rouge palestinien de porter secours aux blessés pendant plus de 40 minutes.
Un total de six obus, tirés par des chars israéliens, ont frappé un campement bédouin situé non loin de Netzarim, l’une des principales colonies israéliennes de la bande de Gaza, indique le quotidien Haaretz, citant des témoignages d’habitants.
Un porte-parole de l’armée israélienne s’est contenté de déclarer à la presse, sur un mode routinier, que des « vérifications » étaient « en cours ».
Cette nouvelle tuerie illustre le sentiment d’impunité chaque jour croissant dont bénéficient Israël et son armée.
Par exemple, l’armée israélienne n’a même pas attendu la fin du sursis temporaire à l’utilisation de boucliers humains qui lui avait été imposé par un tribunal israélien, pour recommencer. L’arrestation de trois militants de Cisjordanie vient ainsi d’être conduite au moyen d’une prise d’otages, forcés par les soldats à marcher devant eux. Ce que l’armée israélienne appelle des « procédures de voisinage ».