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NOUVELLES REVELATIONS SUR L’IMPLICATION ISRAELIENNE DANS LE MASSACRE DE SABRA ET CHATILA (BEYROUTH, 1982)

2 septembre – « Le Monde Diplomatique » apporte, dans sa livraison de septembre, de nouveaux éléments révélant une implication beaucoup plus active et directe de l’armée israélienne dans le massacre de Sabra et Chatila (Beyrouth, Liban), où au moins 1.400 réfugiés palestiniens, hommes, femmes et enfants, furent massacrés du 16 au 18 septembre 1982.


C’est Ariel Sharon qui dirigeait à l’époque l’armée israélienne, comme ministre de la Défense.

Le reporter Pierre Péan s’est rendu sur les lieux. Il y a recueilli toute une série de témoignages de survivants, accablants pour l’armée israélienne.

Il apparaît ainsi que non seulement l’armée israélienne, qui occupait Beyrouth, était au courant de la tuerie préparée puis perpétrée par ses supplétifs des « Forces Libanaises » contre la population civile des camps (les combattants palestiniens venaient d’être expulsés de la ville), que non seulement elle a fourni un soutien logistique aux tueurs, mais que des militaires israéliens ont directement mis la main à la pâte.

Citant un livre, à paraître, de l’ancien correspondant de France-Inter à Beyrouth Alain Ménargues, « Le Monde Diplomatique » révèle notamment cet ordre terrible donné par le chef d’état-major israélien Rafaël Eytan à l’un de ses supplétifs des milices fascistes libanaises : « Faites-leur peur de manière à ce qu’ils partent et ne reviennent jamais ». Le message fut reçu « 5 sur 5 », comme on le sait.

Ariel Sharon avait été mis en cause, peu après les faits, par une Cour israélienne, qui avait parlé de « négligences », et l’avait contraint à démissionner de son poste ministériel. Ce qui n’a pas empêché, en 2001, l’électorat israélien de porter le même homme à la tête du gouvernement.

A lire, donc (Le Monde Diplomatique, septembre 2002, pp. 20 et 21)