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A LIRE

23 février – Voici une brève présentation de trois ouvrages qui viennent de paraître, « A CONTRE CHŒUR », « LA POUDRIERE », et « UNE MODESTE CONTRIBUTION POUR GARANTIR LA SECURITE D’ISRAEL ET LE BIEN-ETRE DES PALESTINIENS »


*** A CONTRE CHOEUR : les voix dissidentes en Israël
de Michel Warschawski et Michèle Sibony

Un recueil d’une soixantaine d’articles, de discours et pétitions émanant d’opposants israéliens et montrant que si elles sont extrêmement minoritaires et surtout bien peu relayées par les médias occidentaux, ces voix dissidentes ont le mérite d’exister dans une société qui malgré son vernis démocratique, est de plus en plus répressive à l’encontre de tout ce qui n’est pas consensuel.

Editions Textuel, 315 pages, 24 euros

*** LA POUDRIERE : La politique américaine au Moyen-Orient et les racines du terrorisme
de Stephen Zunes

L’auteur démontre comment le sentiment américain dans le monde arabe est né d’une suite ininterrompue d’humiliations, d’abus et d’exploitation des peuples du Moyen-Orient. Le soutien apporté par les Etats-Unis à des régimes dictatoriaux corrompus, haïs de leurs citoyens, prend la suite des colonialistes dans cette région, que ce soit en Iran, en Irak, en Palestine ou en Arabie Saoudite et engendre un engouement pour des mouvements d’opposition souvent violents et extrêmistes.

Editions Parangon, 308 pages, 19,50 euros.

*** MODESTE PROPOSTION POUR GARANTIR LA SECURITE D’ISRAEL ET LE BIEN-ETRE DES PALESTINIENS, EN ATTENDANT LA PAIX QUI S’ENSUIVRA PEUT-ETRE
de Jean Olivier Héron

Un petit texte humoristique, à la manière candide de Jonathan Swift qui avait publié il y a deux siècles et demi sa « Proposition pour empêcher que les enfants des pauvres en Irlande soient à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public ».
Jean Olivier Héron propose quant à lui aux Palestiniens de revendiquer le statut d’animaux, beaucoup plus respectés que les humains par la puissance occupante : « Aussi, puisqu’il vaut mieux être une fleur, une mangouste, un chien ou un poulet en Israël ou dans les Territoires, plutôt qu’un habitant de Gaza, d’Hébron, de Ramallah, de Naplouse ou de Béthléem, puisque que l’eau que reçoivent les légumes et les animaux domestiques des implantations de la bande de Gaza est dix fois moins salée que celle que doivent boire les petits Palestiniens des camps voisins, je propose que ces derniers et leurs parents revendiquent pour leur survie et leur dignité le droit des animaux reconnu de facto par leur occupant »

Editions La Découverte, 62 pages, 8,50 euros.