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SOUTIEN AUX ANTIGUERRE TUNISIENS : MANIFESTATION MARDI 25 A PARIS

24 février – Nous vous retransmettons ci-dessous un appel à manifester, à Paris, votre solidarité avec les militants antiguerre tunisiens, sévèrement réprimés par la police de ce pays. Nous nous associons à une telle initiative. Les informations publiées ci-dessous sont reproduites « brutes » de mise en forme, faute de temps pour le faire.

RASSEMBLEMENT

LE MARDI 25 FEVRIER 2003 A 18 HEURES

DEVANT L’AMBASSADE DE TUNISIE A PARIS
PLACE SAINT FRANCOIS XAVIER

(metro Saint François Xavier)

SOLIDARITE AVEC L’UNION REGIONALE DU TRAVAIL DE SFAX – TUNISIE – ET AVEC LES VICTIMES DE LA REPRESSION DE LA MANIFESTATION CONTRE LA GUERRE EN IRAK.


RASSEMBLEMENT

LE MARDI 25 FEVRIER 2003 A 18 HEURES
Alors que des millions de femmes et d’hommes dans le monde entier, y compris des milliers de tunisiens de l’immigration, ont manifesté le 15 février contre la guerre en Irak, la police tunisienne a dispersé violemment une manifestation pacifique appelée par l’Union Régionale du Travail de Sfax le 16 /02/ 2003, à laquelle ont participé des centaines de travailleurs, des syndicalistes, des militants du mouvement démocratique, des défenseurs des Droits de l’Homme, des militants de tous les partis d’opposition de la région.

Environ 17 manifestants ont été hospitalisés : (Raouf Elfkih; Mohamed Elyazdi; Foued Belguith; Ali Khléïf; Mouhédine Youssfi; Férid Najar; Chokri El Mechri; Foued Ben Jemâa; Sarra Charfi; Ességhaïer Ben Nasser; Najla Gharssalah; Ali Mrabet; Moncef Elfkhih; Néji Marzouk; Maher Haneïne; Ridak Smaïn; Abdelhamid Elhassaïri) dont 7 sont encore aujourd’hui dans un état grave, des dizaines d’autres ont été interpellés.

En réaction à ces violences et à cette atteinte à la liberté de manifester, l’Union Régionale du Travail de Sfax a appelé à un rassemblement le 17/02/2003 devant la bourse de travail de Sfax à 16 heures avec le soutien et la participation des forces démocratiques et des défenseurs de droits humains. La police a investi la ville de Sfax et a fermé tous les accès conduisant au lieu du rassemblement Des grèves sectorielles (cheminot) ont été déclanchées pour dénoncer ces pratiques de dictature du régime tunisien.

Les associations, organisations, syndicats, partis et personnalités expriment leurs soutiens et leurs entières solidarités avec la l’Union Régionale du Travail de Sfax, et à toutes les victimes des brutalités policières ; et demandent aux forces démocratiques et syndicales partout dans le monde de soutenir le droit des travailleurs et des citoyens tunisiens de s’exprimer librement et pacifiquement pour la paix et contre la guerre annoncée contre l’Irak et pour les droits nationaux du peuple palestinien.

Les signataires considèrent que le pouvoir tunisien est entièrement responsable des brutalités commises à l’encontre des manifestants de Sfax ; ils dénoncent l’attitude du régime tunisien visant à museler toutes formes d’expressions ainsi que sa persistance à employer la répression violente contre les tunisiennes et les tunisiens.

Le 24/2—Après l’interdiction de la manifestation contre la guerre en Irak du 15 décembre 2002, le bouclage de la capitale et les agressions subies par les personnes qui ont tenté de manifester ce jour à Tunis.

Après la répression sauvage le 16 février 2003 de la manifestation organisée par l’union régionale du travail de Sfax et qui s’est soldée par plusieurs bléssés et arrestations.

Après l’arrestation de quatre militants de l’UGET Union générale des étudiants de Tunisie) à Zarzouna, de plusieurs autres militants de l’UGET des facultés de Lettres de 9 Avril et de la Manouba le 21 février 2003 et leur passage à tabac par la police dans le cadre de la répression du mouvement étudiant contre la guerre.

Ce dimanche 23 février 2003, la police de Ben Ali a sauvagement réprimé un rassemblement ouvrier organisé par l’union régionale du travail de Gafsa ce qui a entraîné l’hospitalisation de 5 syndicalistes dont deux dans un état grave (voir les Infos Express du 23 février 2003 de la LTDH), une grève générale régionale pour dénoncer ces agissements a été décidé pour mardi prochain.
Le jour même plusieurs militants de l’UGET de la Faculté de Lettres de Manouba, au moins six le matin et deux l’après-midi (Sadok Omrani et Salem Mansour), ont été arrêtés à Denden – banlieu de Tunis – dans le cadre de la prévention de tout mouvement de solidarité avec le peuple irakien contre l’agression impérialiste.

La répression policière risque de s’accentuer les jours et les semaines qui suivent, soyez nombreux à venir manifester votre solidarité

AVEC LES VICTIMES DE LA REPRESSION EN TUNISIE DU MOUVEMENT CONTRE LA GUERRE EN IRAK
RASEMBLEMENT

LE MARDI 25 FEVRIER 2003 A 18 HEURES

DEVANT L’AMBASSADE DE TUNISIE A PARIS

PLACE SAINT FRANCOIS XAVIER

(metro Saint François Xavier)

A l’appel de :

Assemblée des Citoyens Originaires de Turquie (ACORT) – Association des Marocains en France (AMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association des Tunisiens en France – Paris (ATF – Paris) – Association des Travailleurs Maghrébins en France (ATMF) – Bastaguerra Italie – Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) – Congrès pour la République (CPR) – FSU – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Forum démocratique pour le Travail et les Libertés France (FDLT) – Globalise Resistance Angleterre – Kairos Europe (Wallonie Bruxelles) – Kawss El Karama – LDH – PCF – Les Patriotes Démocrates tunisiens – Mouvement ETTAJDID France – TUNEeZine – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Union Générale des Etudiants Tunisiens Paris VIII (UGET Paris VIII) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens Paris Ile – de -France (UTIT-PIDF) – Union des Citoyens des Deux Rives Nîmes (UCDR ) – Les verts – Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie (PCOT).

Noël Mamère (Député Vert) – Jacques Gaillot (Evêque de Partenia)