27 novembre – Ci-dessous, un communiqué de la société Momento !, créée en 1994, à l¹initiative d¹Eyal Sivan, Armelle Laborie et Rony Brauman, pour la production et la distribution de films documentaires à caractère politique, et plus précisément autour du conflit israélo-palestinien. (les coordonnées de Momento !, à l’attention de tous les militants et associations souhaitant se procurer les œuvres citées et les projeter, sont indiquées à la fin du communiqué).
FILMS DISTRIBUES
IZKOR, LES ESCLAVES DE LA MÉMOIRE de Eyal SIVAN (97 minutes, 1990, hébreu sous-titré en français)
Ce film primé dans de nombreux festivals internationaux, propose une analyse passionnante et sans complaisance des bases idéologiques de l’Etat hébreu, de la construction de l’identité nationale israélienne autour de la culture victimaire et de l’instrumentalisation de la mémoire dans l’éducation des jeunes Israéliens. « Izkor » c’est la société israélienne comme on ne l’a jamais montrée.
« Une réflexion en profondeur inquiète et dérangeante sur les racines du nationalisme israélien » a écrit Le Monde. L’Express a ajouté « Nul ne sort de ces deux heures indemne ».
ITGABER, LE TRIOMPHE SUR SOI de Eyal SIVAN (2×85 minutes, 1993, hébreu sous-titré en français)
Le professeur Leibowitz était une des figures les plus critiques de l’Etat d’Israël, père spirituel du mouvement des soldats qui ont refusé de servir dans les territoires occupés, militant de la séparation de l’Etat et de la religion, dénonciateur de l’occupation, de la répression, de la torture et de l’apartheid menés par le gouvernement israélien. Une passionnante réflexion sur la question des valeurs universelles (dans la première partie : De la science et des valeurs) et sur la désobéissance civile (dans la seconde partie : De l’Etat et de la loi).
« Pas dupe, mais fasciné, ce documentaire horripile et ravit. » Télérama
AQABAT-JABER, ŒVIE DE PASSAGE¹ de Eyal SIVAN (81 minutes 1987, arabe sous-titré en français)
Aqabat-Jaber est l’un des soixante camps de réfugiés palestiniens construits par l’ONU au début des années 1950 au Moyen-Orient. Tourné en 1987, quelques mois avant la première Intifada, ce film raconte l’histoire d’une génération deshéritée, élevée dans la nostalgie d’endroits qu’elle n’a jamais connus et qui n’existent plus. L’histoire d’une solution temporaire devenue mode de vie permanent.
« Un témoignage très fort sur les déracinés de toutes origines » Libération.
AQABAT-JABER, ŒPAIX SANS RETOUR ?¹ De Eyal Sivan (61 minutes, 1995, arabe sous-titré en français)
A quelques kilomètre de Jéricho, Aqabat-Jaber, construit il y a cinquante ans, est un camp de réfugiés aujourd’hui sous autonomie palestinienne. Ses trois mille habitants n’ont pourtant pas changé de statut. Après les accords de paix, ils restent des réfugiés et ne peuvent rentrer dans les villages dont leurs parents ont été chassés.
« Un sérieux travail sur la mémoire palestinienne » Le Monde.
ISRALAND de Eyal SIVAN (58 minutes, 1991, hébreu & arabe sous-titrés en français)
Ce documentaire a été tourné en 1991, en pleine Guerre du Golfe. Sur le chantier du parc d’attractions Israland, à 10 kilomètres de Tel-Aviv, alors que les missiles tombent sur la ville, des Israéliens et des ouvriers palestiniens venus de Cisjordanie se côtoient et s’ignorent à la fois. A travers l’histoire des ouvriers, promoteurs et architectes qui participent ensemble à la construction du parc Israland, ce film compose une métaphore surréaliste à l’humour grinçant sur la société israélienne, enclave occidentale au c¦ur du Moyen-Orient.
« Poèmes aux sources réelles, Israland est une ¦uvre de profonde humanité » Humanité Dimanche
UN ARPENT SUR LA LUNE de Rachel Leah JONES (46 minutes, 2002, arabe sous-titré en français)
Le village palestinien de Ayn Hawd, situé à 10 km au sud de Haifa, a été conquis et vidé de ses habitants par les forces israéliennes en 1948. En 1953, le village de Ayn Hawd a été transformé en une colonie d’artistes juifs et fut rebaptisé « Ein Hod. » La plupart des habitants palestiniens expulsés de Ayn Hawd trouvèrent refuge dans des camps de réfugiés en Jordanie. Certains s’installèrent dans le camp de réfugiés de Jenine en Cisjordanie, à 40km de Ayn Hawd. D’autres, enfin, se sont installés à seulement 1,5 km de leur village d’origine, sur une colline avoisinante, où ils ont créé un nouveau village : Ein Houd al Jadida (le Nouvel Ein Houd).
JERUSALEM(S), LE SYNDROME BORDERLINE de Eyal SIVAN (65 minutes, 1994, hébreu et arabe sous-titrés en français)
Enjeu politique pour ses habitants, mythe pour ses visiteurs, emblême sacré pour les religieux, Jérusalem reste l¹objet d¹une convoitise universelle, proche du fétichisme. Ce film iconoclaste, entre fiction et documentaire, explore de façon impressionniste la violence de cette ville sur-sacralisée.
TEMOINS POUR LA PAIX de Abraham SÉGAL (47 minutes, 2003, français et anglais sous-titré en français)
Répondant à l¹appel de Goush Shalom ? le Bloc de la Paix ?, des Français juifs se sont rendus fin janvier 2003 en Israël et dans les territoires palestiniens. Ils ont constaté sur place les méfaits de l¹occupation, des attentats, de l¹apartheid et des humiliations quotidiennes infligées aux Palestiniens.Témoins pour la paix saisit les moments forts de ce voyage entre Jérusalem, Ramallah, Tel-Aviv et la bande de Gaza.
LES PANTHERES NOIRES (D’ISRAËL) PARLENT film inédit de Eli Hammo et Sami Shalom Chetrit
(55 minutes, 2003, hébreu sous-titré en français)
En Israël, les Panthères Noires furent ce mouvement social de la seconde génération de Mizrahim (séfarades) en Israël, c’est-à-dire les Juifs originaires de pays arabes et musulmans.
Leur soulèvement au début des années 1970 eut un effet radical sur la société israélienne.
Dans ce film, les dirigeants du mouvement évoquent leur lutte, des années 1970 jusqu’à nos jours, le rôle tragique joué par le parti Shas pour écraser leurs revendications, les relations entre l’oppression des Palestiniens et l’oppression sociale et culturelle des Mizrahim.
PROCHAINEMENT (le film est passé le 24 novembre 2003 sur la chaîne Arte)
Route 181, fragments d’un voyage en Palestine-Israël
un film de
Eyal SIVAN & Michel KHLEIFI
Pendant plus d’un an, deux cinéastes, l’israélien Eyal Sivan et le palestinien Michel Khleifi se sont dédiés à la réalisation de ce qu’ils considèrent comme un acte de foi cinématographique.
Avec ce road-movie documentaire de 4h30, ils parcourent ensemble leur pays : Palestine-Israël.
A l’été 2002, pendant deux mois, ils ont voyagé ensemble du sud au nord de leur pays. Pour accomplir ce voyage en terre natale, ils ont tracé leurs parcours sur une carte routière et l’ont intitulé « route 181 ». Cette ligne virtuelle suit les frontières de la résolution 181 adoptée par les Nations-Unies le 29 novembre 1947 qui prévoyait la partition de la Palestine en deux Etats. Au hasard de leurs rencontres, ils donnent la parole aux hommes et aux femmes, israéliens et palestiniens, jeunes ou anciens, civils ou militaires,Š saisis dans l’ordinaire de leurs vies quotidiennes. Chacun de ces personnages a sa manière d’évoquer les frontières qui le séparent de ses voisins : béton, cynisme, barbelés, humour, indifférence, méfiance, agression,Š Les frontières se sont construites sur les collines et dans les vallées, sur les montagnes et dans les plaines, mais surtout dans les esprits des deux peuples et dans l’inconscient collectif des deux sociétés. Avec « Route 181, fragments d’un voyage en Palestine-Israël », Eyal Sivan et Michel Khleifi nous invitent à un voyage déroutant à travers ce petit territoire aux enjeux démesurés.
POUR EN SAVOIR PLUS : http://www.momento-production.com
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