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UN CADAVRE DE PALESTINIEN TUE PAR « TSAHAL » ET UTILISE POUR UNE LECON D’ANATOMIE PAR UN MEDECIN MILITAIRE ISRAELIEN

Ci-dessous, la traduction d’un article du journaliste de Haaretz Amos Harel, publié dans l’édition électronique en anglais de ce quotidien israélien. Sans commentaires.


UN CADAVRE DE PALESTINIEN UTILISE POUR UNE LECON D’ANATOMIE PAR UN MEDECIN MILITAIRE ISRAELIEN

(Par Amos Harel, de la rédaction d’Haaretz)

L’association « Briser le Silence » (qui regroupe d’anciens conscrits israéliens, NDT) a obtenu de nouveaux témoignages de la part de soldats des Forces de Défense dIsraël, illustrant des actions brutales conduites au cours des combats dans les territoires.

Deux de ces témoignages concernent un médecin militaire, qui a donné un cours d’anatomie à des infirmiers, en se servant des dépouilles mortelles de Palestiniens tués par les forces israéliennes.

De source militaire, on a indiqué jeudi à Haaretz ne pas être au courant de ces incidents, mais qu’il y aura enquête.

Un conscrit de l’IDF, servant comme infirmier dans le secteur de Ramallah, il y a deux ans, a déclaré à Haaretz que la « leçon » avait été dispensée à la suite d’un affrontement entre un Palestinien armé et l’armée.

Ce soldat nous a précisé que le corps du Palestinien avait été criblé de balles, et qu’une partie des organes de l’homme ressortaient de son corps. Le médecin prononça le décès de la victime, puis « il prit un couteau, et commença à découper le corps ».

« Il nous fit un cours, expliquant ce qu’étaient les différents morceaux objets de son intervention -la membrane protégeant les poumons, les différentes couches formant la peau, le foie, des trucs comme çà », ajoute le soldat.

« Moi, je n’ai rien dit parce que j’étais encore un ‘bleu’ dans l’armée. Deux autres infirmiers se sont écartés, dont l’un a vomi dans un coin. Tout çà était conduit de manière très brutale. C’était une profanation de cadavre. J’ai vu d’autres corps d’ennemis tués, au cours de mon service militaire. Je n’ai jamais vu d’autre médecin se comporter de la sorte ».

Le deuxième rapport publié par « Briser le Silence » concerne un soldat basé à Hébron en octobre 2000. Le soldat a déclaré à l’association qu’il avait vu un de ses camarades tirer cinq balles de suite sur un jeune Palestinien, Mansour Taha Ahmed, âgé de 21 ans, lequel se tenait à quelque distance d’un groupe de lanceurs de pierres.

Le soldat interrogé par « Briser le Silence » précise que lui-même tirait des balles en caoutchouc (balles métalliques chemisées de caoutchouc) sur les lanceurs de pierres, quand il a soudain entendu son camarade tirer les cinq balles réelles, tuant le jeune homme.

Ce meurtre n’a donné lieu à aucune enquête de la police militaire.

http://www.haaretz.com/hasen/objects/pages/PrintArticleEn.jhtml?itemNo=533018