Header Boycott Israël

MALADIES ET DECES EN PRISON

Partagez:

Le surpeuplement, l’insuffisance de la nourriture, les mauvaises conditions d’hygiène, la présence d’insectes, l’humidité, l’absence de ventilation, la literie déplorable, et l’absence de couverture pendant l’hiver, ont de graves conséquences sur la santé des détenus.

En outre, les gardiens utilisent des gaz lacrymogènes et toxiques (en plus des séances de bastonnade) quand les prisonniers protestent. L’usage très extensif de ces gaz conduit à la genèse de pathologies respiratoires et de dysfonctionnement pulmonaire comme l’asthme. Les prisonniers sont exposés au moins 15 fois par an à ces aérosols nocifs ou à des bombes sonores.

700 PRISONNIERS NÉCESSITENT UNE INTERVENTION CHIRURGICALE OU DES SOINS INTENSIFS.
PARMI LES DÉTENUS UN GRAND NOMBRE SOUFRENT DE PATHOLOGIES CHRONIQUES : CANCER, CARDIOPATHIE, INSUFFISANCE RESPIRATOIRE, PATHOLOGIE DE LA COLONNE VERTÉBRALE, FRÉQUENTES PATHOLOGIES PSYCHIATRIQUES ET DÉSORDRES PSYCHOLOGIQUES.
QUELQUES PRISONNIERS SONT PARALYSÉS OU ONT SUBI DES AMPUTATIONS.

DES BLESSÉS SONT ARRÊTÉS PENDANT LES RAFLES .
D’AUTRES SONT KIDNAPPÉS DANS LES AMBULANCES QUI LES CONDUISENT À L’HOPITAL

Pour tous les maux l’administration pénitentiaire délivre la même pilule magique “ACAMOL”(un antalgique banal)

L’administration pénitentiaire met beaucoup de retard à envoyer les malades à l’hôpital, de sorte que les détériorations deviennent irréversibles. Le transfert lui-même une fois accordé peut durer plusieurs jours.
Ainsi, avant d’arriver au centre hospitalier de la prison de Ramleh, les détenus restent en attente plusieurs jours dans une zone intermédiaire appelée Ma’bar, pendant lesquels ils sont menottés et entravés.
Cet hôpital de Ramleh a la réputation auprès des prisonniers d’être plus pénible que la cellule. Surpeuplé, avec un personnel médical très insuffisant, les patients sont traités avec cruauté et insultés. Les interventions chirurgiacles toujours remises à plus tard.

-Walid Mohamed Issa Amr , 34 ans originaire de Dora est décédé le 19 février 2003 suite à une pathologie cardiaque grave pour laquelle il ne recevait aucun soin à la prison de Nafha
-Hasan Abdul Salem Jawabreh, 21 ans originaire de Arrub, est décédé à la prison de Madgedo le 28 mars 2002 au décours d’une très grave dépression liée aux tortures et pressions psychologiques subies lors de son interrogatoire.
-Anas Kamel Mustafa Masalmeh, âgé de 18 ans, est décédé à Ashkelon des suites de ses blessures.

Source : Nadi Al Asir Al Philistini (Association de défense des prisonniers palestiniens)

Partagez: