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LA SOUFFRANCE DES FEMMES PALESTINIENNES EMPRISONNEES

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L’Association des Prisonniers Palestiniens, Nadi Al Asir Al Filistini, estime le nombre de femmes passées par les geôles israéliennes à 5000 depuis le début de l’occupation en 1967


Il peut aussi bien s’agir de très jeunes filles comme de femmes âgées.

Beaucoup d’entre elles sont des mères de familles qui ont passé de longues périodes longues périodes en détention.

Ces femmes ont été soumises à des violences très graves avec toutes sortes de tortures pendant les interrogatoires. La plupart ont témoigné avoir reçu des coups, subi des pressions psychologique et des menaces de viol.

Les années 1968-1969 ont été parmi les plus dures dans l’expérience de ces femmes prisonnières.
Depuis le tout début de leur expérience de prisonnières, elles se sont organisées pour lutter contre la politique oppressive israélienne et pour améliorer leurs conditions de vie à l’intérieur des prisons.

Elles ont fait des grèves de la faim et des manifestations à l’intérieur des prisons.

Une grève de la faim en 1984 a duré 18 jours. Une autre en 1992 a duré 15 jours. Elles ont organisé une grève de 18 jours en 1996 et d’au moins 10 jours en 1998.

Plus récemment une grève de la faim menée individuellement par Itaf Ilyan a duré 20 jours.

Les principales revendications de ces femmes sont :

– être séparées des prisonnières de droit commun
– l’obtention de soins médicaux
– l’autorisation de disposer de livres et de journaux
– le droit de recevoir les lettres de leur famille
– le droit de recevoir des vêtements de leur famille
– la fin des fouilles corporelles humiliantes

Elles ont obtenu quelques succès, en particulier l’édification de corps de bâtiments indépendants au sein de la prison.

Certaines mettent au monde leur enfant à l’intérieur de la prison. Le dernier cas est celui de Mirvat Taha qui a donné naissance à son fils en février 2003.

Quelques prisonnières ont séjourné plus de 10 ans en prison. Parmi elles : Zahra QAROUSH, Nadia KHAYYAT et Fatima BIRNAWI, qui est la première femme palestinienne à avoir été détenue.

Parmi les luttes les plus dures et héroïques qu’elles ont eu à mener, celle de leur refus, en 1996, d’accepter une libération de seulement une partie d’entre elles.
Pendant les négociations d’Oslo, elles ont combattu sous le mot d’ordre « Libération de toutes les femmes et de tous les hommes emprisonnés”, en organisant des activités de protestation et des manifestations à l’intérieur des prisons.

Alors que le nombre des prisonnières avait chuté considérablement, il s’est dramatiquement élevé depuis la deuxième intifada. 76 d’entre elles sont actuellement à la prison de Ramleh.

Mais d’autres ont été déportées loin de leurs familles afin de leur rendre la détention encore plus pénible. C’est le cas d’Intisar Ajouri, ainsi que de sa soeur Kifah, qui ont été déportées de Naplouse vers la bande de Gaza, en juillet 2002.

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