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Des Etats européens refusent l’atterrissage à des avions « civils » israéliens chargés d’armes

Les autorités de plusieurs Etats européens ont récemment décidé de refuser l’atterrissage à des avions de la compagnie israélienne El Al, au motif que ces derniers transportaient des armes, livrées par les Etats-Unis, a affirmé lundi le quotidien Haaretz.


Parmi ces pays figureraient l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Italie, dont les gouvernements respectifs n’ont pourtant manifesté récemment aucune volonté, et c’est un euphémisme, de s’opposer au bellicisme des dirigeants israéliens.

Le Haaretz ne fournit pas d’explication à cette apparente « rébellion » des gouvernements européens, sinon de signaler qu’ils ont invoqué « des problèmes politiques ». De fait, en Grande-Bretagne, des manifestations de militants anti-guerre contre l’utilisation d’un aéroport civil comme escale pour le transfert d’armes des Etats-Unis vers Israël a contraint le gouvernement de Tony Blair à n’utiliser que des bases militaires pour cette sale besogne.

L’information a été divulguée par le syndicat des pilotes de la compagnie El Al. Ce syndicat n’a aucun état d’âme sur le fait, pour une compagnie théoriquement civile, d’assurer le pont aérien établi entre les Etats-Unis et Israël pour alimenter l’armée israélienne en bombes de toutes sortes.

S’il se plaint aujourd’hui, c’est au contraire parce que la mesure prise par des gouvernements européens a pour effet de nuire à l’effort de guerre de son pays.

Dès lors qu’ils ne peuvent plus faire escale en Europe, les avions cargo d’El Al sont obligés, au départ des arsenaux américains, de partir avec des réserves plus importantes de carburant, afin de pouvoir voler non stop jusqu’en Israël. Et du coup, cela les oblige à emporter moins d’armes, se désole ainsi Etai Regev, le président du syndicat !

La compagnie El Al est connue, de longue date, pour être un prolongement des services militaires israéliens, et notamment pour servir de plate-forme aux espions israéliens de par le monde. L’affaire du crash d’un avion d’El Al, en 1992, dans une banlieue d’Amsterdam (Pays-Bas) avait fait grand bruit, après que des centaines d’habitants du quartier avaient souffert de syndromes inexplicables, suite au crash. L’hypothèse la plus vraisemblable, selon des médecins hollandais, était que l’avion « civil » accidentellement crashé transportait des armes chimiques.

On espère que la France n’aura pas l’indécence d’accepter ce que plusieurs Etats européens refusent.

Par CAPJPO-EuroPalestine