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Le parti travailliste israélien reste au gouvernement aux côtés de l’extrême-droite

Le comité central du Parti travailliste vient de suivre les recommandations de son leader Amir Peretz en votant dimanche son maintien au sein du gouvernement israélien, aux côtés du parti d’extrême-droite Yisrael Beiteinu et de son chef, le fasciste Avigdor Lieberman.


Le quotidien Haaretz rapporte que le seul ministre travailliste à s’être opposé à cette décision est le ministre des sports et de la culture, Ophir Pines. Il a rappelé qu’Avigdor Lieberman s’était publiquement prononcé pour « l’expulsion de 90 % des Arabes israéliens, y compris ceux de Jaffa » et pour la comparution de ces citoyens israéliens d’origine arabe « devant des tribunaux comme dans les procès de Nuremberg ». Ce qui n’a apparamment pas ému outre mesure la direction du parti travailliste. (L’histoire ne dit d’ailleurs pas si le bon Pines a joint le geste à la parole et a donné sa démission, ce qui ne semble pas être le cas).

Qu’Amir Peretz, actuel ministre de la Défense, qui s’est illustré comme on sait dans l’agression sauvage du Liban, soit favorable à une telle « coalition » n’a rien d’extraordinaire. Et si des critiques s’expriment au sein de la « gauche israélienne » à ce sujet, il ne faut pas s’attendre à ce que nos gouvernements, qui avaient rappelé leur ambassadeur en Autriche lors de l’arrivée au pouvoir de Haider, et avaient pris des sanctions contre l’Autriche au niveau européen, en fassent autant pour Israël. L' »Axe du Mal » ne passe pas par Tel Aviv.

CAPJPO-EuroPalestine