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Tramway de l’apartheid : une banque hollandaise décide de boycotter Veolia

La banque néerlandaise ASN, un établissement de taille moyenne comptant néanmoins 250.000 clients, a décidé de se défaire des actions qu’elle possède au capital de Veolia Environnement, au motif que la firme française participe à la construction du tramway de l’apartheid, desservant des colonies juives dans les territoires palestiniens occupés.


La banque, qui a une charte affirmant le caractère « éthique » que doivent revêtir ses investissements, considère en effet que la construction du tramway « contrevient à la demande faite par les Nations-Unies de cesser tout soutien aux activités israéliennes de colonisation », précise le journaliste du Haaretz Meron Rappoport dans un article publié dimanche.

Nous saluons cette initiative de la banque hollandaise, et invitons tous les lecteurs de ce site qui posséderaient des actions Veolia Environnement ou bien Alstom, l’autre firme française impliquée dans ce projet illégal, à s’en défaire sans tarder.

Veolia Environnement est coté notamment à la Bourse de Paris, sous le sigle VIE, et avec le numéro de code boursier FR 0000124141. Cette entreprise a réalisé un bénéfice net de plus de 600 millions d’euros en 2005, et se promet d’augmenter ses profits de plus de 20% en 2006, et encore autant en 2007, grâce, entre autres, au tramway de l’apartheid.

Alstom, dont les sigles et codes correspondants sont ALO et FR 0010220475, a affiché l’an dernier un bénéfice net de plus de 250 millions d’euros.

Pour se défaire d’actions Veolia ou Alstom éventuellement détenues « en direct », dans le cadre d’un Plan d’Epargne en Actions (PEA) par exemple, il convient d’écrire à son agence bancaire en lui donnant l’ordre (motivé ou pas, chacun fera comme il l’entend), de vendre les titres correspondants, et de ne surtout pas en racheter.

A noter que beaucoup d’épargnants détiennent, non pas des actions « en direct », où il est facile de lire, sur ses relevés, les noms des entreprises concernées, mais des SICAV et autres FCP, qui sont en fait des cocktails d’actions diverses, où les noms des firmes apparaissent mal dans la documentation fournie par la banque. Rien n’empêche cependant l’épargnant détenteur de SICAVs de s’adresser à sa banque, et de lui demander de se défaire des SICAVs ou produits similaires contenant du Veolia ou du Alstom.

Par CAPJPO-EuroPalestine