Un technicien britannique, travaillant pour le compte des Nations-Unies à déminer le Sud-Liban, a été tué mercredi par l’explosion d’une des innombrables bombes larguées par l’armée israélienne lors de son agression du Liban l’année dernière.
Au moins 23 personnes, principalement libanaises, ont été tuées par les munitions sauvagement répandues sur le sol libanais par l’armée israélienne au cours de l’été 2006.
Selon les Nations-Unies, Israël a largué, essentiellement au cours des trois derniers jours de la guerre, c’est-à-dire à un moment où toutes les parties sauf l’Etat hébreu lui-même avaient accepté publiquement le principe d’un cessez-le feu, plusieurs millions d’engins explosifs. Mais des centaines de milliers de ces bombes, peut-être bien un million en tout, n’ont pas explosé immédiatement, en faisant des engins de mort à retardement, tant que le terrain n’aura pas été déminé.
Un porte-parole de l’organisme des Nations-Unies chargé du déminage a amèrement regretté que les autorités israéliennes n’aient pas eu la décence d’au moins lui livrer quelques informations sur les zones infestées, ce qui permettrait d’épargner un certain nombre de vies humaines. Mais ne comptez pas sur nos grands « spécialistes » des droits de l’homme, genre Kouchner, pour dénoncer un tant soit peu cet acte de cruauté additionnel.
CAPJPO-EuroPalestine
