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Comment Israël a refourgué ses bombes pourries à la Géorgie

Les bombes à sous-munitions utilisées par l’armée géorgienne dans sa guerre (perdue) contre la Russie au mois d’août dernier ont atterri dans une série de localités de la Géorgie, tuant plusieurs civils géorgiens, a affirmé l’organisation droitsdel’hommiste américaine Human Rights Watch.


Les bombes à sous-munitions sont des armes formées par un conteneur généralement largué par un avion, et qui, à une certaine altitude, libère plusieurs centaines de petits engins explosifs. Le but est de répandre un pouvoir mortel sur une superficie beaucoup plus importante que ne le font les bombes à charge unique.

Selon Human Rights Watch, les bombardements géorgiens d’août dernier ont fait au moins trois morts civils géorgiens (en plus des morts civils ossètes, ou des militaires russes), et ont laissé sur les territoires atteints sinon visés, c’est-à-dire également le territoire géorgien proprement dit, des milliers de sous-munitions non explosées.
Selon Human Rights Watch, le taux de non-explosion de ces bombes larguées par la Géorgie a été « absolument élevé », ce qui veut dire que pendant des années, les zones contaminées vont être dangereuses pour les populations.

La bombe à sous-munitions non explosée est une arme plus dangereuse encore pour les populations que les mines anti-personnel.

D’abord, parce qu’à la différence des mines anti-personnel, celui qui les a larguées ne sait pas où elle ont atterri, et quand bien même il en aurait la volonté, il ne peut pas fournir de carte géographique des implantations aux équipes de démineurs, après la bataille.

L’autre différence tient au fait qu’une sous-munition restée dans l’environnement peut exploser à n’importe quel moment, de manière aléatoire, là où une mine anti-personnel peut a priori être désactivée par des personnes compétentes, les démineurs.
C’est une entreprise du complexe militaro-industriel israélien, Israel Military Industries, qui a fourni ces engins de mort foireux à la Géorgie, selon les informations recueillies par Human Rights Watch.
Israël, désormais dans le club des grands marchands de mort dans le monde, est un spécialiste de la bombe à sous-munitions et de son usage criminel, visant les populations civiles. L’armée israélienne a ainsi laissé un nombre énorme de munitions non explosées sur les terres du Sud Liban, depuis la guerre de 2006. Un démineur français a trouvé la mort, courant 2008, en sautant sur un de ces engins.

CAPJPO-EuroPalestine