Tandis que Sarkozy, serviteur fidèle des dirigeants israéliens, fait son cinéma à propos du caporal Gilat Shalit, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé mardi que plus de 100 citoyens palestiniens de la bande de Gaza étaient portés disparus à la suite de l’attaque du territoire.
Le total des Palestiniens déclarés manquants par leurs familles après les massacres israéliens des quatre dernières semaines est de 115 personnes environ, a déclaré le CICR.
« Peut-être certains sont-ils détenus, d’autres blessés, d’autres encore impossibles à joindre », a indiqué à l’agence Reuters une porte-parole du CICR, Dorothea Krimitsas.
De fait, la presse israélienne a rapporté que plusieurs dizaines de Palestiniens de la bande de Gaza avaient été enlevés lors de la phase terrestre de l’attaque, et qu’ils avaient été emmenés dans des lieux tenus secrets sur le territoire israélien, sans possibilité de communication avec quiconque. A moins qu’ils ne succombent à la torture, ils iront ensuite rejoindre les 11.000 Palestiniens pris en otage dans les prisons israéliennes.
Sarkozy et Kouchner, qui font mine, en grands démocrates qu’ils sont, de se réjouir de l’annonce par Obama d’une éventuelle fermeture du camp de concentration de Guantanamo, n’ont évidemment rien à redire à ces exactions supplémentaires de l’appareil politico-militaire israélien.
Le Président de la République est en effet trop occupé par le sort de l’unique prisonnier de guerre israélien de la résistance palestinienne, Gilat Shalit, au motif que ce soldat serait « français », alors même que Gilat Shalit n’a jamais résidé en France, pas plus que ses parents.
Sarko a ainsi trouvé le temps, mardi, de recevoir le père de Shalit, auquel il a affirmé que son fils Gilat, capturé en 2006 par la résistance alors qu’il participait au siège militaire de la bande de Gaza, avait eu la chance de ne pas succomber aux bombardements …. Israéliens.
CAPJPO-EuroPalestine
