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Obama : “Yes, we can” faire la guerre

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Un mois à peine après son arrivée officielle aux affaires, Barack Obama confirme qu’il entend mener la même politique sanglante que ses prédécesseurs.


Il vient ainsi de réclamer une enveloppe de 205 milliards de dollars pour les budgets de guerre de l’armée américaine au cours des 18 prochains mois. Il ne s’agit cependant que d’une petite partie des dépenses militaires américaines, puisqu’il faut y ajouter le budget dit «ordinaire » du ministère de la « Défense », déjà inscrit à 800 milliards de dollars pour la même période.

De même, Obama a déjà largement renié sa promesse électorale de retirer les troupes d’Irak en compensation, il est vrai, d’une aggravation de la guerre contre l’Afghanistan. Sur les 160.000 soldats installés actuellement sur le sol irakien, Obama dit maintenant qu’il veut en laisser au moins 50.000 de manière permanente. Aux vifs applaudissements de son ministre de la Guerre, Bill Gates, qui exerçait déjà les mêmes fonctions au service d’un certain George Bush.

Obama ne se contente pas d’être généreux avec les généraux et marchands d’armes du complexe militaro-industriel, véritable gouvernement des Etats-Unis.

Il a, lui aussi, ouvert l’argent public aux banques et compagnies d’assurance en faillite, leur fournissant des subventions de centaines de milliards de dollars, afin qu’elles se « restructurent », comme on dit pudiquement quand on supprime des emplois par millions.

Cela creuse le déficit de l’Etat, qui s’inscrit déjà à 1.750 milliards de dollars (1.200 milliards d’euros) pour la seule année fiscale en cours ? Même pas mal, répond Obama, qui a quand même prévu quelques économies : sur le dos des dépenses de santé des Américains les plus pauvres !

Et pendant ce temps, à courte distance du territoire américain, les travailleurs de la Guadeloupe et de la Martinique sont traités d’incorrigibles profiteurs, parce qu’ils osent réclamer 200 à 300 € par mois pour les salaires les plus faibles.

CAPJPO-EuroPalestine

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