A voir : l’exposition « Ibtikar », organisée par le centre culturel Rachad El Shawa à Gaza, et centrée sur des oeuvres réalisée à partir des ruines provoquées par les terroristes israéliens.
Reportage effectué par l’équipe du centre d’information francophone de Gaza, animée par Ziad Medoukh :
Le centre d’information et de recherche francophone du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza, nous rend compte de sa visite du centre culturel Rachad El Shawa à Gaza, où se tient une exposition de onze ateliers proposés par des entreprises familiales.
Ibtikar, » innovation malgré le blocus » c’est le nom de cette manifestation qui expose des réalisations manuelles en fer, en verre, en broderie, en bois et en argile.
Tous les ateliers ont travaillé à partir des ruines de la dernière guerre contre la bande de Gaza, des oliviers écrasés, des maisons bombardées, des vitres cassées, pour fabriquer des objets traditionnels et utiles pour les citoyens palestiniens.
Le centre a été créé en 2009 et Mahmoud El Sawaf explique que le blocus l’a poussé à créer ces objets, en l’absence des matières premières impossibles à importer à cause du blocus imposé par l’occupant israélien.
Rachid El Najar a conçu des objets en bois d’olivier avec les arbres écrasés par les bulldozers et les chars, qui se sont déchaînés sur des terrains d’olivier pendant l’opération « plomb durci ». Il explique s’être inspiré de l’exemple des Japonais pendant le blocus qui leur était imposé par les Etats-Unis, après la seconde guerre mondiale.
Le message envoyé par cette exposition est clair, rapportent les étudiants d’Al-Aqsa : « Cette terre est à nous, et personne n’a droit de la toucher ».
par Ziad Medoukh
CAPJPO-EuroPalestine
