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Le « Cercle BDS » reconnu par l’Université Libre de Belgique (ULB)

Le « Cercle BDS », après avoir longtemps attendu, a enfin été officiellement reconnu par le Conseil d’administration de l’ULB, à l’occasion d’un vote. Ceci ouvre droit, bien entendu, à la mise à disposition de salles pour l’organisation de débats sur la question des sanctions contre l’occupant israélien, et notamment de l’application de la campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions).


Ce cercle a pour objet la sensibilisation et la mise en débat des mesures à prendre pour résoudre le « conflit israélo-palestinien ».

Entre 55-60 % des membres présents du CA se sont prononcés en faveur de sa reconnaissance, indique le Cercle dans un communiqué.

Ce dernier précise que son existence au sein de l’université n’entrait en contradiction ni avec les statuts de l’ULB, ni avec les lois belges. La cellule juridique de l’ULB avait elle-même précisé qu’il s’agissait d’une « question politique ».

affiche_afrique_du_sud_apartheid-4.png« Nous refusions que pour des raisons politiques, le cercle ne soit pas reconnu, et la liberté d’expression menacée pour les étudiants sur le campus.

Les débats ont essentiellement tourné autour de la question du boycott académique mais également du rôle, des missions de l’Université.

L’université serait-elle absente de tous les débats de société ? L’ULB est un acteur politique de poids dans la société. Certes, elle doit faire des liens avec un maximum d’universités. Mais ne se doit-elle pas également de prendre position et éventuellement de questionner ses liens académiques avec des institutions dans certains contextes politiques ? Le débat était très intéressant. Dans le passé, l’ULB a déjà opéré le boycott académique à l’époque concernant certaines universités autrichiennes présumées être liées au gouvernement d’extrême droite. Ainsi donc, elle n’est pas neutre. L’ULB a aussi, rappelons-le, remis le prix honoris causa à la militante Angela Davis il y a moins d’une semaine. Cette militante s’est également battue pour les droits égaux aux Etats Unis.

Si nous ne demandions pas à l’ULB de soutenir le boycott académique revendiqué par BDS, nous revendiquions que l’ULB laisse les gens s’exprimer et défendre les étudiants du cercle, et ainsi mettre en pratique la liberté d’expression qu’elle se targue de défendre depuis si longtemps.
Le cercle BDS, les étudiants administrateurs, ainsi que tous les étudiants, chercheurs et professeurs qui ont soutenu ce droit à la reconnaissance, peuvent se féliciter. »

Les délégués Priorité Etudiante du CA

comite.boycott@live.com

ULB BDS

CAPJPO-EuroPalestine