Une rencontre émouvante le 19 octobre dernier, à Marseille, où d’anciens grands footballeurs algériens venus raconter leur épopée, ont affiché leur solidarité avec les sportifs palestiniens et l’ensemble de ce peuple qui n’a toujours pas acquis son indépendance.
Des hommes admirables que Fanny et Nawel ont rencontrés, et qui ont été choqués d’apprendre que l’UEFA compter organiser la prochaine coupe d’europe de foot des moins de 21 ans dans un pays qui maintient tout un peuple sous botte coloniale depuis des décennies.
En découvrant la brochure « On ne peut pas s’en foot ! » concernant la situation des sportifs palestiniens et ce qu’endurent l’ensemble des jeunes palestiniens, emprisonnés, torturés par Israël, ils ont tenu à encourager la prise de conscience des jeunes sportifs européens.
Mohammed Soukhane (qui a joué au HAC (Havre) et un temps à l’OM), footballeur du FLN 1958, défenseur.
Abdelhamid ZOUBA, footballeur du FLN 1958, défenseur.
Mohammed Maouche, ancien footballeur professionnel à Reims, footballeur du FLN 1958 N°10, attaquant.
Monsieur KRIMAT Membre du staff du comité de l’équipe algérienne.
Ces « rebelles du foot », condamnés par la France à 10 ans de prison par contumace, pour désertion en pleine guerre d’Algérie, avaient l’âge des « Espoirs », que l’UEFA veut envoyer jouer chez l’occupant israélien, lorsqu’ils ont dit NON.
Ils ont quitté la France au faîte de leur carrière pour aller défendre les couleurs de l’Algérie indépendante à travers le monde. Et pourtant, ils ne se considèrent pas comme des héros, mais comme des hommes soucieux de dignité et de liberté. Ferhat Abbas aurait dit en parlant d’eux, que par leur acte, ils avaient épargné la vie de milliers d’Algériens et qu’ils avaient évité une guerre plus longue d’au moins 10 ans !
Un grand merci à l’UFM, qui a organisé cette soirée publique avec Mohammed Maouche, Abdelhamid ZOUBA, Mohammed Soukhane, des footballeurs ayant joué dans les plus grand club français, et qui ont su montrer la voie à un moment décisif.
« Nous avons tenu à donner à notre jeunesse algérienne une preuve de courage et d’engagement, raconte Abdelhamid ZOUBA. Et il fallait toucher les Français dans ce qu’ils avaient de plus précieux : le sport. Notre départ des clubs a eu une résonance internationale et a permis aux sportifs français de prendre conscience de la situation en Algérie. Et la plus belle des consécrations a été l’indépendance de l’Algérie ».
« Aujourd’hui, le peuple palestinien aussi doit être libre et indépendant. Et l’Algérie n’accepte pas de jouer quand Israel fait partie d’une compétition. Tout le monde devrait en faire autant ».
CAPJPO-EuroPalestine
