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Après le bain de sang, l’armée égyptienne libère Hosni Moubarak

Alors qu’elle vient d’arrêter le 20 août, du Guide suprême des Frères musulmans, Mohammed Badie, l’armée égyptienne qui détient toujours Mohamed Morsi, dans un lieu tenu secret, a procédé à la libération du dictateur déchu Hosni Moubarak.


Des choix qui en disent long sur les intérêts défendus par les maîtres actuels de l’égypte parès le coup d’Etat militaire.

Actuellement le bilan des opposants tués par l’armée s’élève à 928 civils.
L’armée a tiré sur des personnes désarmées lors de sit-in et manifestations organisés par les Frères musulmans : un vrai bain de sang, sans compter les blessés et les milliers de personnes arrêtées.

Malgré la chasse aux « Frères » qui se poursuit dans tout le pays, plusieurs milliers d’opposants sont descendus dans les rues du Caire ce vendredi.

Les dirigeants occidentaux se sont senti obligés de condamné cette violence, mais, ont convoqué les ambassadeurs égyptiens, mais ces condamnations verbales sont du même accabit et aussi inopérantes que les rodomontades envers Israël lors des massacres commis contre la population de Gaza.

A aucun moment il n’a d’ailleurs été question dans le discours d’Obama de supprimer les subventions américaines à l’Egypte. Il faut dire que la manne généreuse de 1,3 milliard de dollars, sert en quasi totalité à acheter des armes aux américains…. Donc, Obama s’est bien gardé d’appeler un chat un chat et de qualifier de « coup d’Etat » l’intervention militaire égyptienne.

La frontière avec Gaza a été réouverte quelques heures par jour, et le passage se fait au compte-gouttes, notamment pour les malades nécessitant des soins urgents.

Pour complaire à ses maîtres israélo-américains le nouveau pouvoir stigmatise intentionnellement le Hamas en prétendant qu’il est responsable des affrontements dans le Sinaï.

Une situation que se dispense de dénoncer le mouvement TAMAROD qui, pour tenter de sauvegarder les apparences, fait signer une pétition demandant l’annnulation du traité de 1979 avec Israel et le refus de l’aide américaine, tant que les Etats-Unis n’accorderont pas une « plus grande autonomie militaire à l’Egypte, concernant notamment le contrôle de ses frontières ».

CAPJPO-EuroPalestine