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« Portraits de femmes » : de Paris à Nice, en passant par la Suisse et la Belgique !

Plusieurs femmes de la coalition internationale contre le blocus de Gaza, qui vont essayer de se rendre aux côtés des femmes de Gaza pour le 8 mars prochain, ont bien voulu se présenter brièvement pour nous donner une idée de la diversité des parcours et de la générosité de ce groupe.


Françoise, 84 ans, doyenne des 100 femmes qui partiront le 5 mars pour Gaza :

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« Oui, je vais être la doyenne de la délégation des femmes françaises. Ce n’est pas un titre glorieux mais il me faut bien l’assumer !

Après une vie professionnelle qui a été finalement passionnante durant les « trente glorieuses » (de 1945 à 1975), bien que passée entièrement dans une seule institution, la Caisse Nationale des Allocations familiales, où je suis passée par tous les échelons en finissant à Nantes comme Directrice adjointe (J’ai un Bac + 3 -ce qui est modeste aujourd’hui–, un diplôme d’HECJF, école créée pour contrecarrer l’interdiction faite aux filles d’intégrer HEC, alors réservée aux seuls mâles !), j’ai quitté Paris pour Nice il y a 8 ans, et j’ai alors consacré beaucoup de temps à voyager.

En fait je suis allée trois fois en Israel/Palestine. La lère fois c’était seule, accompagnée d’un jeune Israélien, qui avait quitté Tours pour venir faire son Alya en Israel. C’était en 1998. Il était enthousiaste. Le pays m’a séduit … mais je n’en ai vu qu’une face. J’ai découvert le vrai problème à partir de la lecture du Monde Diplomatique et c’est par ce canal que j’ai été informée d’un voyage d’études organisé en décembre 2012 par Témoignage Chrétien avec pour thème « Israel-Palestine : à la recherche de la paix. Là j’ai découvert la réalité de la situation grâce à de nombreuses conférences, le plus souvent faites par des intellectuels israéliens pro-palestiniens.

Je ne pouvais en rester là. En rentrant à chez moi à Nice, je me suis inscrite à l’AFPS des Alpes Maritimes. J’y milite du mieux possible. Mais je dois dire qu’à Nice nos actions ne trouvent pas beaucoup d’écho. Mes propos auprès de mes amis reçoivent un accueil poli mais indifférent. La plupart du temps, ils ne connaissent pas la situation et ne cherchent pas à la connaitre. Du moment qu’il y a du soleil…..

Pour ma part je n’ai eu de cesse de retourner en Palestine, et j’y suis allée plusieurs fois, dont en septembre dernier, où nous avons eu des contacts intéressants avec des Palestiniens, notamment à Hébron. Mais il nous a été impossible de nous rendre à Gaza.

Quand j’ai eu connaissance de l’appel des Femmes de Gaza, bien sûr je me suis tout de suite inscrite. Quand je pense à ce blocus, à cet enfermement, comme à ce mur omniprésent, au développement insensé et arrogant des colonies, aux privations d’eau que subissent les Palestiniens, aux humiliations lors des passages aux check points, je ne peux m’empêcher de penser aux décennies 30-40. Les juifs d’Europe ont connu les ghettos, ont été spoliés, humiliés, déportés. Comment la majorité des Israéliens peut-elle accepter de reproduire cette situation ? Je ne me l’explique pas. Peut on émettre l’idée qu’il s’agit là d’un « laboratoire  » pour tester le degré d’acceptation du monde face à cette situation ? Mais est-il fait assez d’échos à ce problème pour que l’opinion publique soit alertée, s’en émeuve, s’en indigne ? »

Cindy, militante pour la Palestine en Suisse

Cindy_suisse.jpgJe m’appelle Cindy, j’ai 30 ans et habite en Suisse romande.

Je travaille comme assistante de recherche dans le domaine de l’épidemiologie des maladies infectieuses.

Je milite pour la justice en Palestine depuis plusieurs années parce que l’occupation israélienne des territoires palestiniens est l’une des injustices les plus criantes de notre temps, que cette injustice est encouragée par nos gouvernements et que l’on a les moyens de lutter contre.

J’ai décidé de répondre à l’appel des femmes de Gaza parce leurs demandes sont concrètes et réalisables.

On doit d’abord reconnaître notre part de responsabilité pour les violations des droits humains dont elles sont les victimes, puis agir en faisant pression sur nos gouvernements pour qu’ils cessent de soutenir le siège israélien qui les étouffent.

Julie, la « baroudeuse »

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Photo prise l’année dernière, lors du spectacle de théâtre que j’ai crée avec les enfants du camps de Askar, près de Naplouse.

Je m’appelle Julie, j’ai 26 ans, et je viens du nord, mais je n’y vis que lors de mes retours de périples, je voyage beaucoup à travers le monde, mais sans nul doute le voyage de ma vie, celui qui m’a fait chaviré, qui m’a envouté, transporté, ému, foudroyé, alerté, est bien celui de la Belle Palestine.

Les retours en France sont douloureux et marqué par la difficulté d’exprimer ce que j’ai vu, entendu et vécu. Il est difficile de retranscrire une telle expérience avec de simples mots, de simples phrases … La Palestine c’est un pays que j’ai, avant toute chose, ressenti. Ressenti autant dans les injustices et les tragédies, mais surtout dans la force de l’espoir, la fierté d’un peuple, son identité, sa joie de vivre et le beau sourire des enfants quand ils laissent échapper de leur quotidien cet univers de guerre et d’occupation. A travers ses femmes, ses enfants, ses hommes, ses paysages, ses oliviers, son atmosphère si unique, cette absence de résignation, cette force dans les regards…

Depuis lors, Je suis habitée par cette Palestine ; celle qui me suivra pour longtemps encore et qui restera pour toujours en ma mémoire

L’appel des femmes de Gaza me parait alors comme une évidence, un besoin et une nécessité de les rejoindre.

Voici un tout petit poème que j’ai écris lors d’une expo photo que j’ai réalisé il y a quelques mois.

« Palestine mon amour »

Palestine, ô ma belle Palestine, que ton nom effraie tant de gens, que ton nom est victime de tant de jugements. ô que ton nom m’enivre de passion, ô ton nom je le défendrai encore et encore.

Te laissera-t-on une chance de te voir différemment, une chance de te comprendre, t’aimer, tout comme moi je te chéris.

Catherine de Nantes

catherine_nantes.jpgJe m’appelle Catherine, j’ai 39 ans et je suis maman de 3 enfants. J’habite tout près de Nantes.

Actuellement mère au foyer, je suis enseignante et ai une formation à la pédagogie Montessori.

Je m’intéresse à la cause palestinienne depuis la fin de mes études universitaires (langues étrangères). Depuis que je me suis aperçue que tout ce qu’on nous raconte dans les médias était déformé et tellement loin de la réalité. Je me suis alors documentée sur la situation réelle en Palestine, l’histoire de cette terre volée et de ses habitants chassés, exterminés… J’ai ressenti beaucoup de révolte, à la fois pour tout ce que j’avais appris sur ce peuple, et aussi parce qu’on nous ment quotidiennement à la télé, dans les journaux; j’en ai même voulu à mon professeur d’histoire-géo de terminale, car à mon avis la façon d’enseigner cette période historique n’est pas correcte. Quand on sait, on ne peut plus rester indifférent devant tant d’injustice !

Depuis ce moment-là je défends la cause palestinienne: en ne manquant pas d’en parler autour de moi, et aussi en apportant mon soutien à des projets humanitaires; je souhaitais même me rendre en Palestine pour travailler dans l’humanitaire. Mais plus ma réflexion chemine, plus la notion d’humanitaire me gêne (en Palestine ou ailleurs). Les Palestiniens ne demandent pas l’aumône et ont tous les moyens d’être autonomes et de vivre par leurs propres moyens, à condition qu’on leur accorde ce droit fondamental ! Les palestiniens ont justement besoin que l’on reconnaisse que leurs droits les plus fondamentaux sont bafoués, et il est de notre devoir à tous et toutes de nous battre pour que les droits de l’homme soient respectés partout dans le monde, et notamment en Palestine.

C’est pourquoi j’ai eu envie de répondre à l’appel au secours des Palestiniennes de Gaza, dont la situation déplorable, surtout cet hiver (coupures d’électricité, inondations), m’a beaucoup touchée. J’ai envie d’aller à leur rencontre, leur témoigner de ma solidarité et leur dire que beaucoup de français les soutiennent, malgré le positionnement de nos dirigeants. Je souhaite me rendre vraiment compte de la situation à Gaza, loin des clichés et des a priori, et pouvoir ensuite témoigner et porter le message de ces femmes et de tout ce peuple pour, je l’espère, rompre le silence et amener nos concitoyens, nos élus et nos dirigeants à prendre la mesure de la situation et agir en conséquence, au nom des droits de l’homme et de la justice.

Fatma la trop modeste

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Fatma en rouge à côté de Théo, 4 ans.

Bonjour,

Je m’appelle Fatma et vis en région parisienne. Je suis née en Algérie dans un petit village appelé Abbo, du temps de l’époque coloniale, du nom d’un prêtre qui était le maire du village. A l’indépendance mon village natal a changé de nom et s’appelle depuis Sidi-Daoud.

Je suis arrivée en France en fin 1960, j’avais 8 ans. Nous étions à cette époque 4 enfants, ensuite 4 autres sont nés en France. Je suis l’ainée de cette fratrie. Je suis entrée au CP en cours d’année sans parler un mot de français. En Algérie, je ne suis jamais allée à l’école. Les débuts ont été donc très difficiles, mais je me suis accrochée car j’aimais apprendre. Mes parents étant tous deux analphabètes, j’ai dû me débrouiller seule, tout en aidant maman à tenir la maison et à m’occuper de mes petits frères et soeurs.
J’ai tout de même obtenu mon Certificat d’Etudes, ce qui m’a permis d’entrer dans une école de secrétariat.

A l’issue de mon apprentissage de secrétariat, j’ai occupé , durant toute ma vie professionnelle, des postes de sténo-dactylographe (disait-on à cette époque), de secrétaire, hôtesse-d’accueil, etc… des emplois presque exclusivement administratifs.

Parallèlement je me suis mariée à 18 ans, et j’ai eu 3 enfants. Aujourd’hui je suis la mamie de 3 petits-enfants. Le dernier qui a bientôt 4 ans et dont je m’occupe toute la semaine me questionne sur la Palestine car il voit mon intérêt.

Mon engagement pour la lutte du peuple palestinien remonte à l’année 2000 alors que j’étais en Martinique. J’ai adhéré à l’association Martinique-Palestine Solidarité. J’ai toujours considéré très injuste la politique de l’ONU qui a partagé la terre de Palestine sans tenir compte du peuple qui vivait sur cette terre pour se laver des crimes que les Européens avaient commis. Et depuis, le peuple palestinien souffre injustement de la colonisation et des bombardements israéliens, et de toutes les horreurs de la guerre et de l’occupation israéliennes dans l’indifférence totale de la communauté internationale et cela me révolte.

Je veux être de la mission Femmes de Gaza car plus nous serons nombreuses et plus l’impact de cette mission aura une résonance Il faut absolument répondre à l’appel de ces femmes afin de faire parler, à travers les médias, des souffrances des Palestiniens de toute la Palestine occupée et des Palestiniens et Palestiniennes de Gaza qui subissent injustement un blocus de la part d’Israël depuis 7 ans, sous prétexte que le Hamas est une organisation terroriste, alors qu’il a été élu démocratiquement à une large majorité dans toute la Palestine.

Je suis persuadée que cette mission sera un TOTAL SUCCES quoi qu’il advienne.

Saadia la « battante » de Montpellier

saadia_portrait.jpgBonjour citoyens du monde !

Je m’appelle Saadia, animatrice petite enfance, j’ai 23 ans et j’habite à Montpellier.

Je me suis rendue à Gaza en décembre 2012 avec la Mission bienvenue Palestine et aujourd’hui je remets ça et je me joins à la coalition de femmes contre le blocus de Gaza.

A Montpellier nous tenons un stand avec le comité bds34, deux fois par mois ou nous parlons de la situation de gaza et de la Cisjordanie, avec des images exposées, aussi dans nos actions de boycott dans les supermarchés où nous faisons pression sur les directions des magasins pour qu’ils arrêtent de commercialiser les produits des criminels qui imposent ce blocus.
Il est primordial pour moi de continuer à rencontrer les Palestiniens qui subissent cette occupation illégale et ce blocus barbare pour que je puisse ensuite témoigner et que davantage de citoyens puissent comprendre la gravité de la situation. Ça se passe devant nous sans qu’aucun gouvernement ne bouge le petit doigt ! Nous nous pouvons agir. Nous pouvons relayer les appels des Palestiniens qui résistent tout les jours! Et surtout répondre à l’appel Boycott, Désinvestissement, Sanctions.

Mandela aurait voulu qu’on continue son combat anti-apartheid, faisons-le ! Abattons l’apartheid israélien ! Brisons le blocus ! Liberons la Palestine !

Dominique, une révoltée qui agit !

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Je m’appelle Dominique, j’ai 58 ans, j’habite la région de Namur, en Belgique, je suis licenciée en géologie et enseignante retraitée, j’ai un fils.

Je me suis intéressée à la Palestine à partir du milieu des années 90 car à l’école beaucoup discutaient et les débats étaient vifs: « va-t-il y avoir la paix ? » . J’étais minoritaire car très dubitative au vu des cartes et des informations que j’avais récoltées et dès que j’ai pu je suis allée sur place. La première fois, c’était en mars 2002, avec un groupe de Belges. Ariel Sharon avait lancé l’Opération « Rempart », pour réinvestir massivement la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est avec l’armée.

Nous sommes allés manifester avec les Internationaux et là, ce fut le choc: des snipers, des centaines de chars , des avions de combats, faisaient régner la terreur, tiraient sur les habitants, attaquaient les camps de réfugiés, tiraient aussi sur les manifestants alors qu’on tentait d’amener des médicaments et des vivres aux assiégés.
Jai eu l’impression d’être un lapin pour des chasseurs, des colons nous jetaient des pierres. Des soldats ont aussi frappé sur des femmes israéliennes qui étaient avec nous… Je n’ai vu qu’injustice et quand je suis rentrée, c’était la démolition et le massacre à Jénine !
J’ai décidé que je retournerais chaque fois que je le pouvais et suis retournée plusieurs fois, car je voulais écrire ce qui se passait avec la construction du « Mur », rectifier les fausses informations qui circulaient alors, tirer la sonnette d’alarme, faire comprendre ce drame quotidien, aller manifester avec les villageois à qui l’armée israélienne et le Mur volaient les ressources vitales, culturelles, le fruit de leur travail, l’avenir.
Plusieurs fois, je suis allée seule le long du mur ou dans Jérusalem. J’ai assisté à de nombreuses scènes inadmissibles, insupportables d’humiliation de Palestiniens, avec des soldats qui jouaient à les terroriser, les tenaient en joue pour les faire prisonniers, je ne peux pas tout raconter car il y a tant à dire. Il faudrait parler aussi du sort des prisonniers, de leurs familles, des maisons écrasées au bulldozers, des oliveraies transformés en terrain vague par des bulldozers armés, devant leur propriétaire. Avec une amie, nous avons assisté au vol d’une maison palestinienne tout près de Jérusalem, les colons amenaient leurs télés, leurs tapis en riant, protégés par des policiers à cheval …Les Palestiniens ne pouvaient rien dire, rien faire… Depuis, tous les jours j’ai ce drame dans la tête.

Cela se passe en plus tout près de la Belgique…Et quand, à plusieurs Belges nous avons demandé au Ministère jusqu’à quand la Belgique laisserait faire Israël et où il plaçait la limite et qu’il n’y a eu comme réponse qu’un haussement d’épaules significatif, nous avons décidé à plusieurs de nous investir dans le boycott, de faire connaître à nos concitoyens ces accords passés avec Israël.

En fait, tout cela me choque, tout ! Tout, tout ! Tout est d’une violence et d’une injustice crasse, écoeurante, révoltante… Mais j’ai aussi dans le coeur, la dignité, la force, la beauté, la bonté que j’ai tant de fois reçue sur place des Palestiniens . Les femmes jouent un rôle majeur dans la société palestinienne, tout autant, si pas plus, que les hommes, d’autant plus que beaucoup sont emprisonnés, mais le sort des Palestiniennes emprisonnées mériterait beaucoup plus d’attention, encore. Ces femmes de toutes les générations m’ont beaucoup appris sur ce qu’est la résistance, le courage. J’ai beaucoup d’admiration pour elles.

Je participe à cette coalition parce que je suis convaincue de la force des femmes quand il s’agit de lutter contre les injustices, d’ailleurs il y a beaucoup de femmes qui se mobilisent pour cette cause, pour la justice en Palestine. Quant au blocus, il doit cesser et vite: il est criminel et injuste, il est maintenu par un rapport de forces totalement disproportionné, comme le monde entier a pu s’en rendre compte en partie le – durant l’hiver 2008-2009 quand Israël a testé de nouvelles armes sur la population de ce que l’on appelle « Bande de Gaza » mais qui est un territoire enfermé dans une clôture militaire à la merci d’une armée terrestre, maritime et aérienne, une des plus sophistiquée et des plus puissante au monde.

Sonia, la Palestine au coeur

sonia_ouilidi_reduit.jpgBonjour,

Je suis Sonia, j’ai 27 ans, je suis Française, d’origine tunisienne et suis née à Paris.

J’ai pris connaissance de cette initiative sur Facebook, car ce n’était pas la télévision qui risquait de m’informer sur ce sujet, ni même de la situation à Gaza.

J’ai suivi une formation comme accompagnatrice auprès d’enfants handicapés et de personnes dépendantes. J’ai étais visiteuse bénévole auprès de malades souffrant de cancer, puis ai fait un stage en maison de retraite et je travaille actuellement auprès de personnes dépendantes. D’une manière générale j’ai fait plusieurs missions humanitaires depuis 2000, mais la cause palestinienne me tient particulièrement à coeur.

je parle assez souvent de ce qui se passe en Palestine dans mon entourage, à mes amis comme au travail, et ils trouvent cela scandaleux et inhumain et estiment que la situation n’a que trop duré à cause de nos dirigeants et des régimes arabes.

L’initiative de la Coalition des femmes contre le blocus m’a touchée, car j’apprécie leur détermination à briser le silence sur ce blocus infernal qui dure plus de 7 ans et à se faire l’écho de ces femmes palestiniennes fortes et résistantes. Je me porte volontaire en espérant pouvoir les rencontrer, mais je leur manifeste ma solidarité sans attendre le voyage en participant aux rassemblements et actions organisées dans le cadre de cette campagne.
Ce sont ces actions qui leur apportent la preuve à ces femmes qu’elles peuvent garder espoir et continuer à se battre pour leur cause et d’avoir enfin la liberté qu’elles méritent toutes.

CAPJPO-EuroPalestine