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Khalida Jarrar doit rester en détention administratve selon la « justice » israélienne

Khalida Jarrar devra rester en prison a décidé un tribunal militaire israélien ce mercredi, après avoir retenu contre elle 12 chefs d’accusation qui se résument à mettre en cause fait qu’elle exerce un rôle de leader politique au sein de la communauté palestinienne.


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En clair, annonce l’association Adameer, Israel reproche à Khalida Jarrar :
– d’être membre du Conseil législatif palestinien (Mme Jarrar est l’un des 13 membres du Conseil législatif palestinien actuellement emprisonnés par Israel)
– d’exercer un rôle de leader politique
– et de soutenir les prisonniers palestiniens

Le tribunal militaire d’Ofer A DONC REFUSÉ TOUTE LIBÉRATION SOUS CAUTION DE khalida, qui doit rester en détention administrative, en attendant une nouvelle comparution le 29 avril prochain.

Pour rappel, les forces israéliennes d’occupation ont arrêté, très tôt le matin du 2 avril, la députée Khalida Jarrar, membre du Bureau politique du Front populaire, après avoir encerclé et fait sauter la porte de sa maison située dans la ville d’Al-Bireh. Selon Yafa , la fille de la députée Jarrar, plusieurs forces de l’armée israélienne ont fait irruption dans le domicile familial vers environ trois heures du matin, ils ont fouillé renversé et saccagé tous les effets de la maison puis arrêté sa mère en emportant avec eux deux ordinateurs et le téléphone portable de sa mère, en disant qu’elle est en état d’arrestation.

Le président du « Club des prisonniers » Qadura Fares considère que l’arrestation de la député Khalida Jarrar est un acte de vengeance et une réponse à la décision de la députée d’ignorer l’ordre de son expulsion à Jéricho qui lui a été signifié par le juge de l’armée israélienne il y a plusieurs mois. En effet la députée Khalida Jarrar avait fait l’objet d’un ordre d’expulsion par les autorités d’occupation israéliennes de son domicile situé à Al-bireh, près de Ramallah, à la ville de Jéricho en septembre dernier.

Mais Khalida ne s’y est pas conformé. Au contraire en forme de protestation, elle a installé une tente face au conseil législatif palestinien à Ramallah pour y travailler . Très vite et face à une forte solidarité locale et internationale, les autorités israéliennes ont retiré l’ordre en question environ deux mois après.

Khalida Jarrar est une femme très active, en plus d’être membre du Bureau politique du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) et députée au Conseil législatif palestinien, elle préside le Comité des Prisonniers dans le Conseil législatif et elle est membre très active dans les comités des femmes palestiniennes.

De la prison de Hasharon, Khalida Jarrar a ainsi lancé un appel urgent pour venir en aide aux prisonnières palestiniennes détenues dans des conditions dramatiques.

A noter par ailleurs que 58 députés européens ont écrit à la représentante de l’UE pour faire libérer Khalida Jarrar, mais qu’aucun député européen français, de quelque bord que ce soit, n’est à ce jour signataire, constate-t-on.

CAPJPO-EuroPalestine