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Israel : le paradis des escrocs français

« Certains immigrés français profitent de la facilité d’installation en Israël et des souplesses de la législation locale pour monter des escroqueries en tous genres, qui se chiffrent parfois en millions d’euros », titre Hagai Amit dans le quotidien israélien Haaretz.


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Entre les centaines de Français qui ont choisi de s’installer en israel pour échapper à des poursuites judiciaires, et ceux qui utilisent ce pays comme base de départ pour leurs arnaques commises à l’étranger, l’Etat voyou rend bien service !

« Arnaques par boîtes mail piratées

Plusieurs habitants de nationalité française habitant la ville de Nétanya et soupçonnés d’avoir participé à une escroquerie massive contre des sociétés étrangères ont été arrêtés début mai. Ils pirataient les messageries des dirigeants et se faisaient passer pour eux afin de convaincre les salariés de transférer de grosses sommes d’argent sur des comptes bancaires qu’ils contrôlaient, officiellement pour payer des fournisseurs.

Les médias français ont rapporté en avril l’existence d’une enquête portant sur une escroquerie de 105 millions d’euros et impliquant cinq sociétés israéliennes de courtage sur le marché des devises. Quinze suspects ont été mis en détention préventive. Et cinq suspects d’origine française ont été arrêtés en janvier pour s’être fait passer pour des dirigeants de société en vue de commettre une escroquerie.

D’après Libération, l’inventeur de la combine est Gilbert Chikli, qui vit protégé par des gardes armés dans une maison avec piscine et jacuzzi à Ashdod, “malgré sa récente condamnation en France à sept ans de prison et 1 million d’euros d’amende”.

Une nouvelle vague d’immigration s’accompagne fréquemment d’une augmentation du nombre des personnes qui “prennent le train en marche” aux dépens des autres. Elles s’installent en Israël et exploitent leur connaissance de la langue et des coutumes de leur pays d’origine pour se lancer dans des activités criminelles à partir de leur nouvelle base israélienne.

L’une des raisons susceptibles d’expliquer l’intérêt que présente Israël pour certains est une réforme de 2008 accordant aux nouveaux immigrés et aux Israéliens revenant au pays dix ans d’exemption fiscale sur les revenus générés par des actifs hors d’Israël. Pour quelqu’un qui cherche à rapatrier des actifs provenant d’activités illicites, ne pas avoir à signaler ses revenus et ses actifs à l’étranger n’est pas négligeable. Les autorités israéliennes n’ont toutefois pas de chiffres sur ce que cela représente.

Avichai Chnir, du Netanya Academic College, qui mène une recherche sur l’argent sale en Israël, déclare : “Les Israéliens pensaient autrefois qu’il fallait avoir pitié des Juifs et qu’il fallait les aider à introduire leurs capitaux dans le pays.” L’argent sale entre en Israël par divers moyens. “Israël a toujours soutenu les Juifs qui apportaient leur argent ici. Conséquence de la législation : ils viennent ici et, pendant dix ans, ils n’ont pratiquement aucun contact avec la police”, explique un ancien responsable du département enquêtes de l’administration fiscale.

Un expert en la matière, qui souhaite conserver l’anonymat précise : « Dès que des groupes disposant de fonds illégaux entrent en Israël, ils recherchent de grosses transactions en espèces permettant de blanchir beaucoup d’argent d’un seul coup. L’immobilier est la dernière étape du processus, une fois que j’ai mis l’argent dans le système. Laisser l’argent à la banque est plus problématique, parce qu’il est bien plus exposé. Dans l’immobilier, vous pouvez mettre le bien au nom d’une tante, d’une sœur ou d’un homme de paille, alors qu’un compte de plusieurs millions d’euros est en général signalé et risque d’attirer les soupçons. »

Source : Publié le 20 août dans le Courrier International

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