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Le Mossad perd un procès à 1 milliard de dollars contre Facebook accusé de relayer la communication du Hamas

Le groupe d’avocats israélien Shurat HaDin, lié au Mossad, a engagé des poursuites d’un milliard de dollars contre Facebook, aux USA, en l’accusant de servir de plateforme à la propagande du Hamas. Et il a perdu.


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L’ officine israélienne accusait le directeur de FB, Mark Zuckerberg, de « faciliter la communication terroriste du Hamas » et de ‘violer la législation anti-terroriste » .

Un tribunal fédéral de New York a débouté les parties civiles, estimant que que Facebook ne peux être tenue pour responsables de l’activité de ses utilisateurs.

Shurat HaDin poursuivait Facebook au nom de familles américaines de 5 victimes d’attaques soi-disant menées par le Hamas, en essayant de s’engouffrer dans la législation américaine anti-terroriste.

C’est raté ! Le juge Garaufis a également débouté Israel sur d’autres poursuites engagées par le même groupe d’avocats (qui avait déjà perdu contre l’universitaire australien Jack Lynch dans une affaire de boycott universitaire d’Israël) au nom de 20.000 Israéliens qui se disaient « menacés par la violence virtuelle de propos présents sur Facebook ».

Le tribunal a estimé irrecevable cette plainte, car les parties civiles n’avaient subi aucune blessure ni autre dégât liés aux activités de Facebook.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement israélien s’en prend à Facebook., qui est l’objet d’une intense campagne de dénigrement. L’an dernier, le ministre israélien de la « sécurité », Gilad Erdan, l’avait accusé d’être responsable des attaques contre les Israéliens dans les territoires palestiniens occupés.

Et en plus des procès, Israel avait financé une campagne d’accusation en placardant des affiches en face du domicile personnel de Mark Zuckerberg.

Terrorisez, terrorisez, il en restera toujours quelque chose. C’est la doctrine israélienne de hacèlement systématique et par tous les moyens de tous ceux qui laissent le moindre espace d’expression aux Palestiniens ou à leur cause, afin de mettre en place une censure ou une autocensure permettant de faire disparaître la Palestine des radars.

L’omertà actuelle est déjà énorme, comme on a pu le constater avec le non traitement par la plupart des médias de la grève de la faim des prisonniers palestiniens. Mais ce n’est jamais assez pour Israël, qui exige un négationnisme à la hauteur de sa propre propagande.

CAPJPO-EuroPalestine