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Israel ne restituera plus aucun corps des Palestiniens tués par son armée

Le gouvernement israélien, avec lequel les dirigeants français collaborent, vient d’annoncer la généralisation d’une pratique inhumaine et illégale couramment utilisée par ce régime : la non restitution aux familles des corps des Palestiniens tués dans des affrontements avec l’armée israélienne.

Israel ne restituera plus aucun corps des Palestiniens tués par son armée
Manifestation des parents palestiniens réclamant la restitution du corps de leurs enfants

« Il s’agit de dissuader les « ennemis » d’Israël et de respecter l’engagement à « ramener nos boys à la maison », a déclaré Benny Gantz, ministre de la défense, et concurrent de Netanyahou pour le pouvoir.

Des défenseurs des droits humains ont qualifié cette mesure d’inhumaine et ont accusé Israël de violer le droit international. En 2019, 132 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes. On ignore combien de corps ont été détenus par les autorités israéliennes.

L’ONG israélienne Adalah, qui défend les droits des Palestiniens citoyens israéliens (20 % de la population), s’est insurgée contre cette mesure, qualifiée de vengeance : « Cette politique d’utiliser des corps humains comme une monnaie d’échange viole les valeurs les plus fondamentales et le droit international qui interdit des traitements cruels et inhumains ».

Adalah défend notamment la famille d’Ahmed Erekat, le neveu du secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erekat. Il a été tué il y a deux mois à la suite d’une tentative d’attaque à la voiture bélier, selon l’armée. Son corps n’a pas été restitué. Le corps d’un adolescent de 16 ans, Mohammed Hamdan, tué mi-août lors d’affrontements en Cisjordanie occupée, n’a également toujours pas été rendu à sa famille.

Les Conventions de Genève stipulent que lorsque des personnes sont tuées au cours d’hostilités, les belligérants doivent « faciliter le retour des restes des personnes décédées et de leurs effets personnels dans le pays d’origine, à la demande de ce pays ou à la demande de la famille ».

De nombreux rapports listent les multiples violations du droit international humanitaire par Israël. Israël estime que la IVe convention de Genève ne s’applique pas : il ne se considère pas comme puissance occupante, puisqu’il n’a pas envahi un autre « Etat ». Il se déclare « administrateur de territoires toujours « disputés ». ..

Source : https://www.rtbf.be/

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