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Chantage à l’antisémitisme et chasse aux sorcières au Royaume-Uni : une grosse arnaque

La Commission britannique pour l’Egalité et les Droits Humains vient de publier un rapport où elle conclut, après enquête, que le Parti Travailliste « ne souffre d’aucun antisémitisme institutionnel », contrairement aux affirmations qui ont entraîné la chute de Jeremy Corbyn.

Pourtant, pendant plusieurs années, des groupes pro-israéliens comme le Jewish Labour Movement, la Campaign Against Antisemitism, le Board of Deputies, et des rabbins réputés comme Ephraim Mirvisn n’ont cessé d’attaquer l’ancien leader du parti travailliste en prétendant qu’il était antisémite et complaisant par rapport à l’antisémitisme au sein de son parti.

Chantage à l'antisémitisme et chasse aux sorcières au Royaume-Uni : une grosse arnaque

Des affirmations reprises par des médias sionistes comme le Jewish Chronicle, mais aussi par certains journalistes comme Jonathan Freedland du Guardian, et même relayées par la BBC.

« Et n’allez pas croire, écrit le journaliste indépendant Jonathan Cook sur son blog, que tous ces gens là vont faire des excuses, ni même publier les conclusions de ce rapport qui estime qu’il y a eu désinformation concernant les attaques contre Corbyn et le Parti travailliste.« 

Ils sont contents d’avoir obtenu le départ de Jeremy Corbyn, qui avait le terrible défaut de défendre les droits de Palestiniens, et l’exclusion de plusieurs membres du Parti Travailliste, dont des Juifs qui se permettaient de critiquer Israël.

A commencer par Moshe Machover, né en Israël et antisioniste déclaré, qui fut expulsé du parti, puis réintégré après une campagne de protestation au sein du parti, mais qui vient de faire une déclaration fracassante en se solidarisant de deux autres membres également exclus pour soi-disant « antisémitisme », Tony Greenstein et Chris Williamson.

Moshe Machover avait été exclu pour ses écrits sur les accords entre les Nazi et les sionistes de Palestine, avant le génocide des Juifs. Tony Greenstein a été exclu en février 2018 parce qu’il qualifiait notamment les militants pro-israéliens de ‘Zios’ (Diminutif de Zionists). Et Chris Williamson a été suspendu l’année dernière pour avoir expliqué que la chasse aux antisémites au sein du parti travailliste était montée de toutes pièces. Réintégré en juin 2019, il ne l’a été que durant 2 jours, accusé de « provocations anti-juives » (critique d’Israël).

En revanche le lobby israélien s’est bien gardé de dénoncer l’antisémitisme de Boris Johnson, le premier ministre britannique, dont les « sorties racistes » sont fréquentes.

Si on passe ses remarques affligeantes sur les Noirs et les femmes musulmanes, et qu’on s’en tient à celles sur les Juifs, on n’est pas déçu, non plus !

« Les oligarques juifs gèrent les médias », et ils « sont en mesure de décider du résultat des élections ». Dans un roman qu’il a écrit, son personnage juif, Sammy Katz, est décrit comme ayant « un fier nez, et des cheveux bouclés » et des « qualités » peu flatteuses : « un homme d’affaires malveillant , véritable serpent, qui exploite les travailleurs immigrés pour son bénéfice ».

(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)

Source : https://www.jonathan-cook.net/blog/antisemitismJeremy CorbynUK Labour PartyUnited Kingdom

CAPJPO-EuroPalestine