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Amnesty International : Airbnb doit retirer de ses listings les logements dans les colonies

Alors qu’Airbnb se prépare à entrer en bourse, elle doit retirer de ses propositions de location les logements construits illégalement dans les Territoires palestiniens occupés (TPO), déclare Amnesty International. Pour rappel, la société d’hébergement en ligne basée à San Francisco dispose d’environ 200 propriétés à louer dans les colonies israéliennes illégales qui sont au cœur des violations systématiques des droits humains auxquelles sont confrontés les Palestiniens.

« Ces colonies sont un crime de guerre au regard du droit international. Airbnb doit cesser de bénéficier des colonies illégales construites sur des terres palestiniennes volées dans les territoires palestiniens occupés », vient de souligner Saleh Higazi, directeur régional adjoint d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

Il y a deux ans, Airbnb, placée par l’ONU dans la liste des entreprises compromises dans la colonisation israélienne, a annoncé qu’elle supprimerait ses propositions d’hébergements dans les colonies, mais ne l’a pas fait. « Honteusement, Airbnb promeut et profite d’une situation qui est l’une des causes profondes des violations systématiques des droits de l’homme auxquelles sont quotidiennement confrontés des millions de Palestiniens», écrit Amnesty International, en relevant le « Manque de transparence dans ses documents d’introduction en bourse ».

La déclaration d’enregistrement d’Airbnb auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine avant l’introduction en bourse ne fait aucune mention des opérations commerciales dans les colonies israéliennes ou du fait que la société est épinglée par l’ONU. Cette information est absente de la section «Facteur de risque» des documents, qui informe les actionnaires des risques juridiques, de réputation et autres d’une entreprise », précise Amnesty.

Les principales banques mondiales qui souscrivent à l’introduction en bourse d’Airbnb, notamment Goldman Sachs, Barclays Capital et Morgan Stanley, ont la responsabilité de garantir l’exactitude des informations fournies aux actionnaires, estime Amnesty.

En proposant des logements dans les colonies, Airbnb favorise l’implantation d’une industrie touristique plus large qui prospère au détriment des droits et des moyens de subsistance des Palestiniens, fait-on remarquer de même source. En avril 2019, après des pressions israéliennes et les encouragements de Donald Trump, Airbnb a honteusement annulé sa décision de se conformer au droit international, en déclarant que que la société autoriserait le maintien des listes mais ne «tirerait aucun profit de cette activité dans cette région».

Amnesty International : Airbnb doit retirer de ses listings les logements dans les colonies

Source : https://www.amnesty.org/

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