Alors que le tribunal pénal central de Londres doit rendre sa décision ce lundi 4 janvier sur la demande d’extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, le fondateur de Wikileaks vient de recevoir le Stuttgart Peace Prize qui souligne le droit à la liberté inconditionnelle de l’information et de la presse.
« Alors que la justice britannique traite Julian Assange comme un criminel dangereux et le garde dans des prisons de haute Sécurité, Assange se voit décerner cet hommage pour les révélations de crimes de guerre étasuniennes en Irak et en Afghanistan. J’attends que le gouvernement allemand et l’UE cessent d’être aveugles et offrent enfin l’asile politique à Julian Assange », adéclaré Heike Hänsel, membre du Parlement et vice-présidente du groupe parlementaire Die Linke.
Emprisonné dans la prison de Belmarsh à Londres depuis un an — une détention assimilée à de la torture–le lanceur d’alertes vient également d’être proposé pour le prix Nobel de la Paix 2021 par Mairead Maguire, Corrigan la militante pacifiste irlandaise, qui a elle-même reçu le Prix Nobel de la Paix en 1976.
Elle a nominé Julian Assange en même temps que Chelsea Manning et Edward Snowden en expliquant : « Individuellement, chacune de ces personnes a donné un exemple essentiel de l’expression de la vérité sur des actionc illégalec des gouvernements, qui ont causé a mort de nombreuses personnes. Et ils l’ont fait au prix de leur propre liberté et vie.«
En ce qui concerne Edward Snowden, qui vit en exil en Russie depuis 2013, et dont le permis de séjour a expiré jeudi (fin 2020), on vient d’apprendre que gouvernement russe lui a accordé un permis de séjour d’une durée indéterminée.
Tout comme Julian Assange, Snowden, qui a révélé les programmes de surveillance massifs des services secrets états-uniens est accusé d’espionnage par les USA qui demandent son extradition.
CAPJPO-EuroPalestine
