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Le « bloc » anti-Netanyahou : un assemblage de pourritures

Les discussions étaient encore en cours, mercredi soir en Israël, quant à la formation d’un nouveau gouvernement « anti-Netanyahou » susceptible d’avoir une majorité parlementaire, soit le soutien d’au moins 61 députés sur un total de 120 élus à la Knesset.

Le « bloc » anti-Netanyahou : un assemblage de pourritures
Tripatouillages de dernière minute, mercredi à la Knesset

Mais quel assemblage ! La nouvelle majorité parlementaire, à supposer qu’elle voit le jour, n’aurait rien à envier aux diverses combinaison qui ont permis à Benjamin Netanyahou de diriger le gouvernement israélien depuis douze ans.

Le règne de ce dernier, mis en examen dans plusieurs affaires de corruption personnelle, laisserait ainsi la place à des politiciens qui ne valent pas mieux que lui, ni politiquement, ni moralement.

La « coalition » en voie de formation sera, comme celles de Netanyahou, va ainsi de l’extrême-droite raciste assumée à la pseudo-gauche, en passant par une formation dite islamiste (la « Liste arabe unie », 4 députés).

Serait dans un premier temps chef du gouvernement le nommé Yair Lapid, ancien partenaire gouvernemental de Netanyahou dans son entreprise génocidaire du peuple palestinien.

Lapid répartirait ensuite les portefeuilles entre

– Benny Gantz, le général qui se vante d’avoir ramené la bande de Gaza à « l’âge de pierre » lors de l’attaque de 2014 (2.500 morts, dont des centaines de femmes et d’enfants) ; 

– Avigdor Lieberman, le voyou que même un fin connaisseur en la matière comme Nicolas Sarkozy refusait de recevoir ; 

– Gideon Saar, un déçu du Netanyahisme aspirant à devenir calife à la place du calife ; 

– ou encore Naftali Bennett, tristement célèbre pour sa déclaration « J’ai tué beaucoup d’arabes dans ma vie. Et il n’y a aucun problème avec ça » (ajout jeudi matin : aux dernières nouvelles, ce dernier se trouverait en pole position pour diriger le futur gouvernement, avec promesse de céder le fauteuil à Lapid d’ici quelque temps !)

Sans parler des débris de la pseudo-« gauche sioniste », les élus du Parti Travailliste et du Meretz, pas gênés pour un sou de gouverner avec le reste de la bande.

Aucun ami du peuple palestinien ne regrettera l’éventuel départ de Netanyahou. Mais aucun n’aura non plus de motif de s’en réjouir, à voir la clique de brigands corrompus en passe de lui succéder.

CAPJPO-EuroPalestine