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Pas d’Arabes sur les plages israéliennes

Le groupe Adalah dénonce l’apartheid pratiqué par trois villes côtières israéliennes qui interdisent la présence des Palestiniens sur leurs plages.

Hadera, Netanya et Akka (St jean D’Acre) sont coupables de « ségrégation raciale », a déclaré Rabea Eghbariah, avocate de ce groupe de défense des droits humains.
Elle s’appuie notamment sur une vidéo réalisée par le journaliste Rafat Aker la semaine dernière, et montrant des Palestiniens en excursion pour une journée, dont le bus se voit refuser l’accès à la plage par la police et les autorités locales.
Ceci alors qu’il fait très chaud et que les Palestiniens de Cisjordanie n’ont pas accès à la mer, depuis qu’Israel les a dépossédés de toutes les villes côtières.

Pas d'Arabes sur les plages israéliennes
En Cisjordanie, une chaleur étouffante, et pas d’accès à l’eau

« Les images prises à Saint jean d’Acre montrent des policiers expulsant de force des Palestiniens en dehors des limites de la ville uniquement parce qu’ils sont palestiniens. Ils ont pourtant obtenu des permis d’entrer et certains étaient même vaccinés », souligne-t-elle.

« Israël utilise un système compliqué de cartes d’identité, de laissez-passer et de permis qui a pour effet de refuser aux Palestiniens des droits égaux aux citoyens juifs israéliens – que ces derniers vivent à l’intérieur du soi-disant Israël ou en tant que colons en Cisjordanie occupée. »

Adalah a déclaré qu’elle engageait une action en justice urgente contre la municipalité d’Acre, ainsi que Hadera et Netanya, les deux autres villes côtières qui ont pris des mesures similaires contre les Palestiniens « sous prétexte de santé publique ».

C’est loin d’être la première fois que les autorités israéliennes imposent ce genre d’apartheid aux Palestiniens. En 2019, le maire israélien de la ville d’Afula a interdit aux Palestiniens d’entrer dans un parc local, y compris les citoyens palestiniens d’Israël. Il avait mis des gardes aux entrées du parc avec un grand panneau indiquant qu’il était à l’usage des « résidents uniquement » – pourtant seuls les Palestiniens étaient refoulés, pas les Juifs israéliens.

Adalah a également poursuivi en justice une piscine publique israélienne qui avait refusé l’entrée à un groupe d’enfants atteints de cancer simplement parce qu’ils n’étaient pas juifs.

Dans un autre cas, les citoyens Palestiniens d’Israël ont été refoulés d’une station balnéaire de la mer Morte gérée par les Israéliens, tandis que les Israéliens juifs, les touristes européens, et même les chiens ont été autorisés à entrer librement.

Quant aux piscines, les Palestiniens peuvent voir celles des colons à deux pas de chez eux, mais ne peuvent même pas rêver d’en construire, l’eau –leur eau– étant confisquée par Israël.

Mais à part cela, le sionisme n’a aucun rapport avec le racisme, n’est-ce pas Monsieur Macron ?

Source : https://electronicintifada.net/blogs/asa-winstanley/israeli-cities-impose-beach-apartheid-palestinians?utm_source=EI+readers&utm_campaign=416cba3aeb-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_e802a7602d-416cba3aeb-290649781

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