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Colonisation israélienne : la BNP et la Banque Populaire impliquées

Un nouveau rapport  intitulé « Don’t Buy Into Occupation », indique que  la banque française BNP Paribas, la Deutsche Bank en Allemagne, et HSBC au Royaume-Uni font partie des 3 premières banques européennes impliquées dans le financement d’entreprises liées aux colonies israéliennes en Cisjordanie occupée.

Colonisation israélienne : la BNP et la Banque Populaire  impliquées

 Entre 2018 et 2021, une liste de banques et fonds d’investissement, dont la plupart faisaient déjà partie de la base de données sur les entreprises opérant dans les colonies, publiée en 2020 par l’ONU, ont fourni plus de 114 milliards de dollars, sous forme de prêts et souscriptions, à des entreprises impliquées dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée. Elles sont citées façon « name and shame » dans le ce nouveau rapport publié par une coalition de vingt-six ONG.

Une cinquante d’entreprises que ces institutions ont financées sont israéliennes (des stations-service, des opérateurs de télécom, des banques), il y aussi des firmes américaines ou européennes, comme Airbnb, Volvo ou encore Siemens compromises dans la colonisation israélienne.

Le groupe français Banque Populaire-Caisse d’Épargne au titre de participations et d’obligations, se trouve également impliqué. Et on peut voir sur ce tableau que la France est particulièrement mauvaise élève.

« Tout cela est illégal, et immoral », dénoncent les vingt-six ONG à l’origine du rapport. Michael Lynk, rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, qui a préfacé le document, précise qu’« investir dans ces entreprises, c’est donner de l’oxygène économique et une légitimation politique aux colonies ».

Ces entreprises dans lesquelles les banques investissent, opèrent dans les colonies israéliennes, sur des terres qui ont été volées ou confisquées aux Palestiniens. Elles bénéficient donc de ressources, d’infrastructures, de services systématiquement refusés aux Palestiniens et donc « d’un système à deux vitesses », explique Omar Shakir, de l’organisation de défense des droits de l’homme Human Right Watch.

Il faut aussi savoir que les Palestiniens ne peuvent pas entrer dans ces colonies. Souvent, ceux qui vivent autour n’ont pas d’accès à l’eau, à leurs terres et subissent la violence des colons.

Lorsque l’on parle de colonies israéliennes, on ne parle pas de petits villages ou de trois ou quatre maisons, ce sont des villes parfois construites avec des universités et des centres commerciaux. C’est « toute une entreprise de colonisation », précise le rapport.

La coalition d’ONG recommande de se désengager de ces activités sans attendre. « Ce n’est pas si compliqué, et ça a déjà été fait », explique Willem Staes, coordinateur de la coalition qui a dirigé le rapport.

En juillet dernier, une société de retraite norvégienne avait annoncé arrêter de financer seize entreprises qui étaient impliquées dans la colonisation israélienne.

Source : Yahoo.com