Le port de symboles terroristes, en l’occurrence des badges figurant une tête de mort, tend à se banaliser en toute quiétude sur les uniformes de l’armée « la plus morale » du monde, apprend-on à la lecture d’une enquête du magazine en ligne anti-occupation +972.
Le culte mortifère, consistant à brandir des têtes de mort pour inspirer l’effroi auprès de l’adversaire et plus généralement de la population, ne date pas d’aujourd’hui.
Au XXème siècle, ce sont notamment les nazis qui l’ont exercé, avec les tristement célèbres « SS Totenkpopf » (SS Tête de Mort) affectés dans un premier temps à la garde des camps de concentration avant de répandre leur barbarie sur tous les territoires conquis (photo ci-dessous de l’emblème de la division SS Totenkopf)
Plus près de nous, l’insigne est largement déployé aux Etats-Unis dans les rangs d’unités de police et de groupes prônant la suprématie de la « race blanche ».
Et le voilà qui se répand, toute honte bue, sur les tenues de l’armée d’occupation de la Palestine.
« Je les ai vus un peu partout sur le dos ou à l’épaule de soldats à la Porte de Damas (quartier arabe de Jérusalem-Est occupée), à Hébron, et même à Tel Aviv. Ce n’est pas quelque chose de secret : une boutique de Haïfa, nommée « Deutsch Tactic », les vend ouvertement », raconte Ori Givati, militant israélien anti-occupation qui a documenté l’enquête.
Et l’armée française ? Elle n’est pas forcément immunisée, elle non plus, contre une telle sauvagerie. Signalons quand même que lorsqu’un soldat avait été photographié avec un masque à tête de mort au Mali en 2013, il en était résulté un scandale, conduisant l’État-major à sanctionner son troufion.
Source : https://www.972mag.com/punisher-symbol-israel-army/
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