Après en avoir interdit la publication pendant 5 ans, Israël a autorisé la presse à dévoiler le cas d’un officier de l’armée israélienne condamné en 2016 pour avoir violé une Palestinienne, qui a eu le courage de porter plainte, et abusé d’autres femmes en Cisjordanie occupée, en 2013 et 2014 exigeant de leur part des « pots de vin sexuels ».
Cet officier dont Israël a refusé de publier le nom, a profité de sa position d’occupant en Cisjordanie, pour faire un chantage sexuel à des femmes qui avaient demandé un permis de travail en Israël.
Cet officier, qui avait le grade de major, n’a pas pu bénéficier de la « tolérance » des autorités israéliennes pour les viols, menaces, et chantage sur des femmes palestiniennes, auxquelles il demandait de « venir avec leur fille », parce qu’il a en même temps commis « des infractions à la sécurité ».
Détenteur, de renseignements secrets, il a été accusé d' »atteinte à la sécurité nationale » pour avoir, en 2015, « évoqué ces renseignements avec deux femmes de Jénine ». Ce qui lui a valu une peine de 11 ans de prison, et d’être démobilisé de l’armée.
Source : Haaretz
CAPJPO-EuroPalestine
