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Rassemblement dimanche au Trocadéro contre la venue de la troupe nationale israélienne Batsheva !

La troupe nationale de danse israélienne Batsheva compte se produire à nouveau en France à partir de la fin de cette semaine : à Paris, au Palais de Chaillot, puis à Lyon.


Or, cette troupe est financée par le gouvernement israélien, par de nombreuses entreprises coloniales (tels les Vignobles Carmel, dont les vins sont issus du Golan syrien et de la région d’Hébron) et par des entreprises d’armement israéliennes, dont Eastronics et IDB International, et soutenue par l’ambassade d’Israël (cf : https://75.agendaculturel.fr/danse/batsheva-dance-company-2.html).

C’est pourquoi nous appelons à un rassemblement ce dimanche 15 mai au Trocadéro à 14 H 30 
Pour faire savoir que la culture ne peut en aucun cas servir de blanchiment à l’occupation, à la colonisation, à la démolition des maisons palestiniennes, à l’attaque des lieux de culte musulmans et chrétiens, pas plus qu’à la torture des enfants palestiniens, ou au blocus de Gaza.

Rassemblement dimanche au Trocadéro contre la venue de la troupe nationale israélienne Batsheva !
Affiche à Lyon, lors de la venue de la troupe Batsheva

Comme nous l’avons fait chaque fois que cette troupe, présentée par Netanyahou, ex-premier ministre israélien, comme « le meilleur ambassadeur d’Israël à l’étranger », est passée en France, (qu’il s’agisse de l’Opéra de Paris, du Palais de Chaillot ou de la Maison de la Danse à Lyon), et comme l’ont fait des milliers de manifestants à Londres, Edimbourg ou Turin, nous serons présents pour dénoncer l’instrumentalisation de la culture pour blanchir les crimes israéliens.

Crimes qui, rappelle-t-on, font l’objet d’une ouverture d’enquête de la part de la CPI (Cour Pénale internationale).

Pour rappel également, à Turin, le célèbre compositeur britannique Brian Eno, signataire, avec 1200 autres artistes britanniques de la charte “Artists for Palestine”, a publiquement refusé que sa musique soit utilisée dans des chorégraphies « destinées à camoufler l’occupation » . Et la troupe Batsheva a été contrainte de la retirer de son spectacle.

« J’apprends que vous comptez utiliser un extrait de ma musique dans vos représentations.J’en suis flatté, mais cela me parait exclu, car je condamne toute instrumentalisation de la culture au profit d’une occupation », a-t-il écrit à Ohad Naharim le chorégraphe de Batsheva.

« Des soldats israéliens tuent régulièrement des Palestiniens sans avoir à rendre de comptes. des centaines de milliers de Palestiniens sont privés d’eau en Cisjordanie; leurs terres sont volées et leurs maisons démolies en permanence depuis des années. Et la colonisation ne fait que s’amplifier », a-t-il ajouté, en concluant : « J’ai des amis artistes israéliens qui approuvent ma position et qui soutiennent la campagne BDS ». (https://artistsforpalestine.org.uk/2016/09/05/italian-press-reports-opposition-to-state-sponsored-israeli-dance-performance-citing-letter-from-brian-eno/)

Nos dirigeants prennent des sanctions, y compris dans le domaine culturel ou sportif, contre la Russie, suite à l’invasion de l’Ukraine. Qu’ils ne viennent donc pas nous dire qu’ »il ne faut pas mélanger la culture et la politique ». Ce deux poids, deux mesures est scandaleux, comme il est scandaleux qu’une troupe représentant officiellement l’Etat d’apartheid soit accueillie dans des théâtres publics financés avec notre argent.

CAPJPO-EuroPalestine