Ramadan Muhra, 39 ans, est décédé après cinq mois de maladie et de détérioration de sa santé. Muhra souffrait de thalassémie et les hôpitaux de Gaza, sous blocus israélien, n’ont plus de déféroxamine, le médicament qui traite cette maladie. Et il n’est pas le seul. Au total, dix patients atteints de thalassémie sont décédés depuis le début de l’année, selon la Société des amis des patients thalassémiques de Gaza.
Une situation directement liée au blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza.
Muhra a finalement présenté tous les symptômes attendus après six mois sans traitement. Sa peau est devenue sombre, son visage a enflé et il a développé de l’ostéoporose. Le cœur et le foie ont subi des dommages importants en raison d’un excès de fer dans son corps.
« Mon cousin était plus fort que nous ne l’avions imaginé », déclare Muhammed Muhra, 50 ans, selon les propos recueillis Electronic Intifada. « Il a combattu sa maladie jusqu’à son dernier souffle, et même si sa santé se détériorait régulièrement, il n’a jamais perdu l’espoir qu’il recevrait sa thérapie et se rétablirait. »
La thalassémie est une maladie congénitale du sang qui est particulièrement répandue chez les personnes d’Asie du Sud, d’Asie du Sud-Est, de la Méditerranée et du Moyen-Orient. Elle est causée par une anomalie génétique qui provoque un faible taux d’hémoglobine, entraînant une anémie et un excès de fer dans le sang. L’anémie est traitée par des transfusions sanguines, tandis que les médicaments sont utilisés pour contrôler les niveaux de fer. L’un des médicaments les plus importants pour les personnes atteintes de la maladie est la déféroxamine, vendue à Gaza sous le nom commercial de desferal. Desferal aide à éliminer l’excès de fer causé par les transfusions sanguines régulières dont les patients atteints de thalassémie ont besoin, protégeant ainsi les organes vitaux des dommages. Mais les stocks de Desferal se sont épuisés à Gaza au début de l’année, mettant en danger la vie des patients thalassémiques.
Qui va prendre des sanctions contre Israël pour ce génocide à petit feu ?
Et Israël voudrait en même temps nous vendre ses génériques TEVA ? Cela ne risque pas !
TEVA et les officines sionistes qui ont perdu leurs procès contre Olivia Zémor, présidente de CAPJPO-EuroPalestine, en première instance, comme en appel, font de l’acharnement. Ils viennent de se pourvoir en cassation. Et ils perdront à nouveau, car comment nous obliger à acheter les médicaments d’un pays qui empêches de la sorte les Palestiniens de se soigner et les font mourir à petit feu ?
CAPJPO-EuroPalestine
