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Le Comité israélien contre la torture se rend à la CPI !

Tal Steiner, directrice du Comité Israélien contre la torture a déposé plainte auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) pour dénoncer les tortures israéliennes à l’encontre de Palestiniens et nous adresse le message suivant :

Chers amis,

Un mois s’est écoulé depuis que le PCATI a écrit à la Cour pénale internationale de La Haye pour demander que les personnes soupçonnées d’avoir commis et approuvé des actes de torture contre des détenus palestiniens fassent l’objet d’enquêtes et de poursuites.

Un peu plus tard, je me suis rendue à La Haye pour rencontrer diverses fonctions et unités au sein de la CPI et présenter le travail de notre comité israélien contre la torture (PCATI.) J’ai été heureuse d’apprendre que la CPI s’intéresse à notre initiative. Elle est disposée à entendre parler de nouveaux aspects qui n’ont pas encore été examinés par l’équipe d’enquêteurs, et curieuse des organisations israéliennes telles que PCATI, qui sont encore une présence inhabituelle dans les couloirs de la CPI.

Le Comité israélien contre la torture se rend à la CPI !

J’ai également trouvé une profonde préoccupation pour le bien-être et la sécurité des victimes que nous représentons, qui ont courageusement accepté d’être mentionnées dans notre lettre.

Avec nos partenaires de la coalition internationale FIDH (Ligue Internationale des Droits de l’Homme), nous avons organisé un événement public à La Haye, en présence de représentants des médias, de diplomates et d’enquêteurs. Nous avons passé en revue la situation actuelle en Israël concernant la torture et expliqué pourquoi nous pensons que la CPI doit intervenir.

Dans un développement émouvant et inattendu, deux des victimes de la torture mentionnées dans notre mémoire nous ont envoyé un témoignage personnel filmé dans lequel elles décrivent le traumatisme qu’elles ont subi dans les salles d’interrogatoire. Les victimes ont exprimé leur espoir que la CPI sera en mesure d’exposer la vérité. Ces témoignages filmés ont été montrés aux participants à l’événement et ont profondément marqué toutes les personnes présentes.

Tarik Abukdeir : exemple de traces de torture visibles (ce qui est rarement le cas quand les détenus sont relâchés ou présentés devant un juge)

Inutile de dire que le PCATI s’est soigneusement préparé avant de se tourner vers la CPI. Nous craignions que cette étape ne suscite de vives critiques de la part de ceux qui s’opposent à notre travail.

Nous sommes occupés à essayer d’obtenir justice pour nos clients au niveau international, ainsi qu’à représenter les victimes de torture et de violence policière devant tous les organes d’enquête.

Nous avons besoin de votre soutien et de votre aide financière

Pour faire un don : https://secure.nif.org/onlineactions/arRf7BZI20uotwVG9CukVQ2


Tal Steiner

Executive Director, PCATI

pcati@stoptorture.org.il

(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)

CAPJPO-EuroPalestine