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L’enseignement palestinien n’est pas à la botte d’Israël !

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Les écoles palestiniennes de Jérusalem observent ce lundi un jour de grève pour protester contre la volonté israélienne de leur imposer des livres scolaires avec des récits tordus, en lieu et place des livres d’apprentissage actuels palestiniens.

L'enseignement palestinien n'est pas à la botte d'Israël !

Le ministère israélien de l’Éducation a demandé aux écoles de supprimer de nombreux passages de leurs livres scolaires.
Notamment une section du livre d’« études sociales » de la neuvième année disant : « La plus grande catastrophe raciste qui a frappé le peuple palestinien s’est produite en 1948 lorsque les gangs sionistes armés ont conquis 77 % de la Palestine et ont commis un massacre contre Palestiniens, détruit 531 villages palestiniens et provoqué l’émigration d’un million de Palestiniens vers des lieux de réfugiés dans ce qui restait de la Palestine. Au mois de juin 1967, l’occupation sioniste a continué à nier les droits du peuple palestinien : les droits à la liberté, à l’indépendance et à l’établissement d’un État palestinien dans les territoires occupés. A cela s’ajoute le refus de l’international pour le droit au retour. L’occupation continue ses étapes racistes dans toute la Palestine : meurtres, expulsions, arrestations, carnage militaire, portes électroniques, démolition de maisons, construction de colonies sionistes et d’une clôture.« 

Un autre exemple de contenu que le ministère exige de supprimer est tiré du livre de cinquième année « Science et vie »: « La société palestinienne souffre chaque année d’une crise de l’eau qui provoque la soif, par exemple pendant l’été. C’est dans l’ombre du contrôle de l’occupation sur la plupart des sources d’eau en Palestine. L’agriculteur palestinien, dans le but de surmonter ce problème, construit des réservoirs d’eau en hiver.« 

Dans le livre de troisième année, « Civics and Society Studies », par exemple, le ministère a ordonné de supprimer ce qui suit : « Les élèves de troisième année ont rendu visite à leur ami Nidal après que son père a été arrêté la nuit de l’année dernière. Nidal les a remerciés et a dit : « Merci. Nous avons été surpris la nuit dernière après que les soldats de l’occupation sioniste aient fait une descente dans notre appartement et arrêté mon père, ce qui m’a rendu fatigué et inquiet. Sa mère a dit : « Ne t’inquiète pas Nidal, ton père est devenu un prisonnier comme des milliers d’autres prisonniers palestiniens. ‘ Nidal : ‘Qui sont les prisonniers, mère ?’ Mère : « Ils se battent au nom de notre peuple palestinien et ils s’opposent à l’occupation sioniste. Ils deviennent prisonniers dans leurs prisons, et nous leur souhaitons la liberté bientôt, avec l’aide de Dieu, comme nous souhaitons la fin de l’occupation, la démolition des maisons, et de la construction des colonies sionistes et du Mur ».

Le ministère a également ordonné de supprimer la section suivante du même livre : « Le personnel médical et les ambulances en Palestine font face à des difficultés et des dangers à cause de l’occupation sioniste, parmi lesquels : Empêcher les ambulances d’atteindre les blessés qui s’opposent à l’occupation, empêcher la fourniture de secours et de les transférer à l’hôpital. En outre, certains médecins sont exposés à des attaques, des blessures et même la mort. Ces activités représentent une violation des droits de l’homme.« 

Les écoles de Gaza ont manifesté lundi leur soutien aux écoles de Jérusalem :

CAPJPO-EuroPalestine

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