Dans une déclaration publiée par le Haut Comité d’urgence du mouvement des prisonniers palestiniens, qui comprend tous les mouvements politiques, les 50 prisonniers qui étaient en grève de la faim pour dénoncer notamment la détention « administrative », mis plus généralement l’occupation israélienne, ont annoncé la suspension de leur grève.
“Les grévistes ont fait entendre leur voix à tous les peuples libres du monde. Cette dernière grève, qui a duré 19 jours, représente un cri de rejet et d’intifada face à la détention administrative injuste qui vole des vies, mais aussi des terres et l’histoire”, rapporte Samidoun.
Ils ont également annoncé que les détenus administratifs malades et âgés seraient libérés dans un délai de deux mois et que leur détention ne serait pas renouvelée une fois de plus.
Les salauds ont d’ailleurs annoncé le prolongement de la détention du prisonnier Khalil al-Awadeh, en détention « administrative » jusqu’au 6/11/2022, alors qu’une libération lui avait été promise le 2 octobre dernier après une très longue grève de la faim.
Cette grève a eu un écho international et s’est traduite par une résistance accrue sur le terrain, les prisonniers saluant notamment les personnes assiégées et les combattants des camps de réfugiés de Shufat et de Naplouse.
Les 30 détenus « administratifs » qui ont lancé la grève ont tenu à souligner :
« Nous affirmons la poursuite de notre confrontation de la détention administrative basée sur le boycott continu des tribunaux. Nous annonçons en outre qu’il y a de multiples étapes pour un programme continu de lutte que nous annoncerons plus tard.”
Et nous mouvement de solidarité avec les Palestiniens, ici en France, nous affirmons la poursuite de notre résistance, avec les deux prochains rassemblements:
- le 29 octobre devant le parlement européen à Bruxelles
- et le 22 octobre devant la prison de Lannemezan, où est enfermé Georges Ibrahim Abdallah.
CAPJPO-EuroPalestine