Header Boycott Israël

Résistance : nouvelles des prisonniers palestiniens

Arrestations, détentions, d’enfants, de femmes, de journalistes, Israël ne chôme pas, qu’il s’agisse de la Cisjordanie, de Jérusalem ou de la Bande de Gaza.

Cette photo d’un soldat israélien vu dimanche près de Qalqilya en Cisjordanie occupée, portant un casque avec l’inscription « BORN TO KILL » (NÉ POUR TUER), en dit long sur ce que vivent les Palestiniens.

Rien que pour la détention dite « administrative », particulièrement scélérate puisque sans inculpation, sans jugement, sans le moindre dossier et sans détermination de la date de sortie de prison, les autorités d’occupation ont émis 242 ordres de détention administrative contre des Palestiniens pour le seul mois de Novembre.

Même s’ils sont sous blocus, totalement isolés, Israël n’oublie pas les Palestiniens de Gaza. Au au cours du mois dernier, 15 d’entre eux ont été kidnappés. Pour la plupart des pêcheurs, des voyageurs, commerçants, travailleurs ou patients qui utilisent le passage Beit Hanoun-Erez, dans le nord de la bande de Gaza, et des jeunes qui s’approchent ou vivent près des frontières, nous dit Ziad Medoukh. 

Un tribunal militaire israélien a condamné Adham Bashir, de la ville d’Akka dans les territoires palestiniens occupés en 1948, à 10 ans de prison et à une amende de près de 40.000 euros.

Mohammed Farahat, du camp de Jénine, à été condamné la semaine dernière à 12 ans en prison et une amende de 5.000 euros par le tribunal militaire d’Ofer.

Nouvelles des prisonniers palestiniens

Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté le journaliste palestinien Sabri Jibril, 35 ans, après avoir pillé et fouillé son domicile dans la ville de Tuquo, au sud-est de Bethléem, selon la Société des prisonniers palestiniens.

« Israël » maintient en détention administrative le prisonnier palestinien atteint de cancer Abdulbaset Ma’tan, 50 ans, d’une ville près de Ramallah, malgré son besoin urgent de soins médicaux, a déclaré la Société des prisonniers palestiniens.

GREVE DE LA FAIM

Adal et Ahmad Musa, deux frères palestiniens emprisonnés sans charge ni procès par l’occupation israélienne, ont relancé leur grève de la faim ce 5 décembre 2022 après que leurs deux ordres de détention ont été renouvelés, malgré des accords pour leur libération afin de mettre fin à leurs précédentes grèves de la faim, rapporte le Collectif Palestine Vaincra

Les frères Musa ont entamé leur première grève de la faim le 6 août 2022, immédiatement après avoir été arrêtés par des soldats israéliens dans leur maison d’Al-Khader, près de Bethléem en Palestine occupée. Âgés respectivement de 44 ans et 34 ans, Ahmad et Adal Musa ont été placés en détention « administrative », pour 4 et 3 mois… écoulés depuis longtemps.

« Tous deux étaient d’anciens prisonniers palestiniens. En 2019, Ahmad Musa a lancé une grève de la faim de 29 jours contre sa détention administrative sans inculpation ni procès. Adal a passé 7 ans dans des prisons de l’occupation, dont 5 ans en une seule peine. Ahmad est marié et père de sept enfants, tandis qu’ Adal est également marié et père de deux enfants. Souffrant d’un problème cardiaque, Ahmad Musa a suspendu sa grève de la faim après 33 jours, le 8 septembre 2022, arrachant un accord pour sa libération le 6 décembre 2022. Quatre jours plus tard, Adal a suspendu sa grève de la faim après 37 jours, avec un accord pour sa libération le 6 novembre 2022. Mais l’ordonnance de détention d’Adal Musa a été renouvelée en novembre, et ce lundi Ahmad et sa famille ont été informés que sa détention serait également renouvelée, ce qui a incité les frères à entamer une nouvelle grève de la faim », explique-t-on de même source (Samidoun, traduit par Palestine Vaincra).

Cracher sur ses promesses de faire cesser la détention administrative, devient une habitude pour Israël qui a trouvé cette astuce peu glorieuse (comme le reste…) pour amener des Palestiniens à mettre un terme à leur grève de la faim, comme on a pu le constater dans les cas des longues grèves de la faim de Raed Rayan et de Khalil Awawdeh.

DÉTENTION ADMINISTRATIVE (SUITE)

Un tribunal d’occupation israélien a prolongé la détention « administrative » du jeune palestinien Mohammed Farhan, du camp de Qalandia à Jérusalem occupée, pour 6 mois supplémentaires, pour la deuxième fois consécutive…

Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté ce week-end l’enfant palestinien Mahdi Al-Khawaja, qui a subi une intervention chirurgicale majeure il y a quelques jours, après avoir perquisitionné son domicile dans la ville de Ni’lin, à l’ouest de Ramallah.

Israël a arrêté lundi l’enfant palestinien Firas Al-Rimawi du village de Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah.

JERUSALEM

Trois enfants Palestiniens de Jérusalem, Adam Al-Rajbi and Ghaith et Wael Shahin, ont vu leur détention prolongée jusqu’au 27 décembre.

Des soldats de l’occupation israélienne attaquent brutalement et arrêtent deux jeunes Palestiniens près du quartier de Sheikh Jarrah ce lundi :

Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté dimanche deux jeunes Palestiniennes, Haraa’ et Muhaar Al-Sous, à l’une des portes de la mosquée Al-Aqsa. »

Et encore 3 autres Palestiniennes dans les cours de la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem ce mardi.

La militante de #SheikhJarrah à Jérusalem, Muna El-Kurd, exprime du Qatar, sa solidarité avec Israa Jaabis toujours détenue en prison avec ses multiples brûlures et ses douleurs.

Le tribunal militaire israélien d’Ofer a rejeté lundi une requête pour la libération du plus ancien prisonnier palestinien, Nael Al-Barghouti. Le tribunal colonial a décidé de maintenir ses 18 condamnations à perpétuité, évoquant un « dossier secret » contre lui.

Nael Barghouti aujourd’hui, et lors de son emprisonnement

CAPJPO-EuroPalestine