Naomi Wimborne-Idrissi, seule membre juive élue de l’exécutif national du Labour (NEC), dirigeante du groupe juif de gauche Jewish Voices for Labour (Voix Juives pour le parti travailliste), qui défend les droits des Palestiniens, vient d’être exclue par le parti travailliste.
Conformément à la pratique habituelle du Labour, la nouvelle a été diffusée par la droite du parti, avant même que la principale intéressée en soit informée. Puis, elle a reçu un e-mail avec les avertissements stricts de ne pas commenter l’information publiquement.
Naomi Wimborne-Idrissi a été suspendue pour la raison fallacieuse d’association avec des groupes désormais proscrits qui n’étaient pas proscrits à l’époque.
En tant que victime d’abus réguliers de la part de la machine de droite travailliste, elle a figuré en bonne place dans la série documentaire Al Jazeera « Labour Files » (Dossiers sur les Travaillistes) de l’été sur le comportement sinistre et antidémocratique de la droite de ce parti.
Une droite travailliste, anti-noire, anti-tsigane et islamophobe, qui a sans relâche ciblé les juifs de gauche en nombre extrêmement disproportionné, notamment quand ils étaient « pro-palestiniens ». Mme Wimborne-Idrissi et d’autres ont été suspendus à plusieurs reprises par le parti sous les prétextes les plus futiles et parfois sans donner de raison du tout.
Le succès de Wimborne-Idrissi aux élections du NEC de septembre a été un sujet de grande irritation pour la droite du Parti travailliste, et l’expulsion de cette militante pro-palestinienne n’est une surprise pour personne.
CAPJPO-EuroPalestine
