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Israël ne ratifiera pas la Convention d’Istanbul sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes…

Israël ne ratifiera pas la Convention d’Istanbul sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes, a convenu le parti du Likoud du Premier ministre entrant Benjamin Netanyahou dans son accord de coalition avec la faction du sionisme religieux du politicien d’extrême droite Bezalel Smotrich.

Israël ne ratifiera pas la Convention d'Istanbul sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes...
Femmes en Israël

Le plus avancé de tous les traités internationaux sur la lutte contre la violence sexiste, signé par 45 pays en plus de l’UE, ne plait pas à ceux dont la prière du matin commence par « Merci mon Dieu de ne pas m’avoir fait femme »‘.

Les pays qui adhèrent à la convention sont tenus d’adopter des lois strictes sur la prévention de la violence domestique, la protection des victimes, les poursuites et la coordination des politiques.

Israël, Etat de plus en plus sexiste, a fait part de ses inquiétudes concernant les sujets de la résiliation par le gouvernement des mariages violents, de l’asile dans les affaires liées au genre et de l’application potentielle de la convention uniquement dans les zones sous souveraineté israélienne – ce qui exclurait la Cisjordanie.

Au cours de l’été, le ministre de l’Éducation Yifat Shasha-Biton a également demandé des éclaircissements sur la section de l’accord qui traite de l’éducation – et qui stipule « que les parties doivent prendre, le cas échéant, les mesures nécessaires pour inclure du matériel pédagogique sur des questions telles que l’égalité entre les femmes » et des hommes, des rôles de genre non stéréotypés, le respect mutuel, la résolution non violente des conflits dans les relations interpersonnelles, la violence sexiste à l’égard des femmes et le droit à l’intégrité personnelle, dans les programmes scolairesà tous les niveaux de éducation. »

Le rabbin bientôt, Avi Maoz, président du parti anti-LGBTQ Noam, auquel aurait été promis le poste de ministre au ministère de l’Éducation et qui aura le contrôle sur les programmes éducatifs et des voyages scolaires dans des milliers d’écoles, a bien l’intention de purger l’enseignement de tout contenu LGBTQ.

Et dimanche, la députée du parti sionisme religieux Orit Strock, qui devrait devenir le premier ministre des Missions nationales d’Israël, a déclaré qu' »un médecin ne devrait pas être forcé de fournir un traitement qui contredit ses croyances religieuses, tant qu’il y a d’autres médecins qui peuvent fournir le même service. »

Et pour couronner le tout, dans l’accord de coalition conclu la semaine dernière entre les partis Likoud et Yahadout HaTorah, il a été déterminé que les entreprises privées pourraient refuser de fournir un service en raison des croyances religieuses du vendeur, « tant qu’une alternative peut être acquise à proximité géographique à un prix similaire ».

Il ne reste plus aux « élites », qui ont favorisé, par leur assentiment à l’occupation et à la colonisation israéliennes, la venue au pouvoir de ces fanatiques religieux, qu’à émigrer !

CAPJPO-EuroPalestine