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Gaza : Ben Gvir cherche l’affrontement

L’aviation militaire israélienne a mené sept raids sur différentes régions de la bande de Gaza ce jeudi matin à l’aube, alors que les habitants de la région dormaient paisiblement.

Il faut dire que le terroriste Ben Gvir fait tout ce qu’il peut pour déclencher la colère des Gazaouis, et il sait que l’un des moyens infaillibles est de s’attaquer aux prisonniers politiques palestiniens.

Or, sur les ordres de ce fasciste, les autorités pénitentiaires israéliennes viennent de se lancer dans une vague d’attaques contre les prisonnières palestiniennes de la prison israélienne de Damon, frappant les détenues et les agressant au gaz poivré, déclenchant un appel à l’aide de leur part.

Mais cela ne suffisait pas, alors l’admirateur de Baruch Goldstein –le colon qui avait tué 29 Palestiniens en prière à Hébron en 1994– a ordonné mercredi la fermeture de boulangeries qui fournissaient du pain arabe frais (pita) aux détenus.

Gaza : Ben Gvir cherche l'affrontement

Et, petit détail (comme dirait le père Le Pen), le ministre israélien de la « Sécurité nationale », a promis de faire pression pour obtenir la peine de mort par la chaise électrique contre les Palestiniens impliqués dans des attaques contre des soldats et des colons israéliens.

Mais il a oublié de dire si cette peine de mort s’appliquerait aussi aux colons et soldats qui tuent des civils, des enfants, des personnes âgées ?

Parce que la légitime défense a fait long feu. Et comme dit le chercheur James Zogby : « Chaque fois qu’Israël assassine un Palestinien, on nous dit qu’il s’agit d’une menace terroriste imminente. La preuve : ce sont des Palestiniens et ils sont morts, et les balles israéliennes sont le juge, le jury et la seule preuve dont vous avez besoin » .

La riposte ne s’est pas faite attendre : des milliers de prisonniers politiques palestiniens viennent d’annoncer la mobilisation générale et la désobéissance civile en réponse à la campagne de répression israélienne en cours. Les mesures de désobéissance civile comprendront le refus de se soumettre aux contrôles de sécurité, la fermeture de toutes les sections de la prison et la dissolution des organes représentatifs des prisonniers, selon l’Association des prisonniers palestiniens.

RASSEMBLEMENT CE SAMEDI À PARTIR DE 14 H 30 À LA FONTAINE DES INNOCENTS A PARIS !

CAPJPO-EuroPalestine