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Prisons : Munther Khalaf Mufleh transféré pour interrogatoire et d’autres dirigeants à l’isolement

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Ce mardi 16 mai, l’administration pénitentiaire israélienne a transféré le prisonnier palestinien Munther Khalaf Mufleh pour interrogatoire, une semaine après avoir envahi la prison de Ramon et transféré Ahmad Sa’adat, Ahed Abu Ghoulmeh et Walid Hanatsheh pour interrogatoire. Les trois dirigeants sont toujours détenus isolés pour interrogatoire en ce moment, nous informe Samidoun, le réseau international de solidarité avec les prisonniers palestiniens. 

Cela survient un jour après que le mouvement des prisonniers palestiniens a entamé une grève de la faim d’une journée pour exiger la liberté de Walid Daqqah, l’intellectuel et combattant de la liberté palestinien emprisonné diagnostiqué avec un cancer rare, la myélofibrose, et dans un état de santé très dangereux sans accès à un traitement et des soins appropriés, indique Samidoun dans un communiqué. 

Prisons : Munther Khalaf Mufleh transféré pour interrogatoire et d'autres dirigeants  à l'isolement
Milad, cette fillette attend devant l’infirmerie de la prison israélienne de Ramle, en espèrant pouvoir voir son père Walid Daqqa

« Les prisonniers ont également exigé la fin de l’isolement de Sa’adat, le secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine, d’Abu Ghoulmeh, un autre dirigeant du FPLP et de Walid Hanatsheh, également dirigeant du FPLP et membre du Comité supérieur d’urgence du Mouvement des prisonniers palestiniens. 

« Munther Khalaf Mufleh est le directeur du Centre Handala pour les prisonniers et anciens prisonniers, membre du Comité central du Front populaire pour la libération de la Palestine et porte-parole de la branche pénitentiaire du FPLP. Il est écrivain et journaliste palestinien, et a été membre du Syndicat des journalistes palestiniens alors qu’il était emprisonné.

Né au Koweït en 1976, Mufleh est originaire de Beit Dajan, Naplouse en Palestine occupée. Il a été arrêté par l’occupation sioniste pour la première fois en 1994, plusieurs semaines avant ses examens de fin d’études secondaires, qu’il a ensuite réussis après sa libération. Il a obtenu un diplôme en journalisme de l’Université An-Najah de Naplouse en 2001 et, alors qu’il poursuivait son travail dans la résistance palestinienne, a été arrêté en 2003 au milieu de l’Intifada d’Al-Aqsa et condamné à 33 ans de prison d’occupation.

 Il a obtenu une maîtrise de l’Université Al-Quds à Abu Dis en 2018 alors qu’il était emprisonné dans les prisons de l’occupation, et en 2020, il a publié un roman, « The Bead » (La Perle). 

Le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun condamne dans les termes les plus forts les attaques contre Mufleh, Sa’adat, Abu Ghoulmeh, Hanatsheh et tous les prisonniers palestiniens. L’utilisation de l’isolement, des interrogatoires de prisonniers de longue durée et des attaques contre les dirigeants est une tactique permanente de l’occupant utilisée pour perturber le mouvement des prisonniers et saper la communication entre les prisonniers et le monde extérieur. 

Nous exhortons tous les amis et partisans de la Palestine à s’organiser, à protester et à dénoncer l’isolement de ces dirigeants emprisonnés et de tous les quelque 5 000 prisonniers politiques palestiniens enfermés dans les prisons sionistes. « 

Source : https://samidoun.net/2023/05/munther-khalaf-mufleh-transferred-to-interrogation-after-isolation-of-fellow-imprisoned-leaders/


« Les forces de répression ont pris d’assaut la section (4) de la prison Nafha et elles commencent des perquisitions. Graves états de tension dans la prison actuellement », indique pour sa part le Club des prisonniers palestiniens.

Et l’ex-prisonnière palestinienne Ataf Alyan poursuit sa grève de la faim illimitée pour le huitième jour consécutif, devant le siège de la Croix-Rouge à Al-Bireh, exigeant la restitution du corps du Palestinien Khader Adnan qu’Israel a laissé mourir en détention « administrative » après 86 jours de grève de la faim.

Israel vient de condamner à perpétuité As’ad Rifa’i et Subhi Emad, deux jeunes Palestinien de Jénine, accusés d’avoir tué 4 colons israéliens.

Le nombre de prisonniers politiques palestiniens condamnés à perpétuité par Israël, de manière parfaitement illégale est passé à 556 !

Et pour terminer sur une note ironique, Mohammed Al-Haroob, un prisonnier palestinien d’Hébron, condamné à perpétuité par l’occupant, vient de donner naissance à un petit garçon Ismael, après avoir fait sortir du sperme en contrebande !

CAPJPO-EuroPalestine

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