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Pendant qu’ils laissent mourir Walid Daqqa, les députés israéliens préparent une loi contre les traitements médicaux aux prisonniers palestiniens.

Alors que la vie de Walid Daqqa, atteint d’un cancer de la moelle osseuse ne tient plus qu’à un fil, et que lui sont refusés les traitements salvateurs dans un hôpital civil, les députés d’Otzma Yehudit et du Parti de l’unité nationale ont introduit un projet de loi refusant aux prisonniers palestiniens « terroristes » toute assistance médicale décrite comme « améliorant la qualité de vie ».

Pendant qu'ils laissent mourir Walid Daqqa, les députés israéliens préparent une loi contre les traitements médicaux aux prisonniers palestiniens.
A Baqa al-Gharbiyye
A Gaza

« En fin de compte, cela vaut la peine pour un terroriste d’aller commettre des attentats terroristes parce que sa vie dans une prison israélienne est meilleure que sa vie là où il vit« , a déclaré Sharren Haskel du Parti de l’Unité nationale.

« Pas question de prendre sur le budget de la sécurité sociale israélienne, mais de s’assurer que les prisonniers de sécurité payent pour cela », a-t-elle ajouté. 

Le législateur du parti ultra-orthodoxe Shas, Semion Moshiashvili, a également exprimé son soutien au projet de loi : « Nous sommes un pays juif et devons également fournir des traitements médicaux aux terroristes, à mon regret, mais pas des traitements qui améliorent la qualité de la vie « , a-t-il renchéri.

L’organisation israélienne Physicians for Human Rights -PHR (Médecins pour les droits de l’Homme) a dénoncé cette hypocrisie, affirmant d’une part que le « distinguo » entre traitements médicaux et traitements pour améliorer la qualité de vie, ne voulait rien dire, et que d’autre part, l’absence de soins adéquats pour les prisonniers palestiniens était déjà générale.

Pendant ce temps les manifestations pour la libération de Walid Daqqa, emprisonné depuis 1986 et en danger de mort, se poursuivent, y compris en Israël, comme à Baqa al-Gharbiyye

Une campagne pour sa libération a également été lancée en ligne.

Depuis le début de 2023, l’occupant a détenu 3 000 Palestiniens, rapporte le Club des Prisonniers Palestiniens, dans le but évident de saper la résistance palestinienne.

Derniers en date :

  • Yousef Assi et Yahya Mar’i, deux jeunes Palestiniens condamnés à perpétuité + 30 ans de prison chacun, pour leur rôle supposé dans une opération qui a tué un colon l’an dernier.
  • et le jeune Ahmed Ezzat de Jérusalem-Est, qui vient d’être condamné à 4 ans de prison.

CAPJPO-EuroPalestine