Le peuple égyptien commence à désobéir aux ordres de son dictateur Sissi, en affichant leur attachement à la cause palestinienne. Ci-dessous la vidéo d’une remise de diplômes à l’Université du Caire cette semaine où les étudiants ont arboré le drapeau palestinien :
Bien pire, le soldat égyptien de 23 ans, Mohammad Salah, 23 ans, à l’origine de la fusillade de samedi au cours de laquelle trois soldats israéliens ont été tués près du point de passage d’Al-Auja à la frontière entre la Palestine occupée et l’Égypte, devient une icône au sein du peuple palestinien.
Son corps vient d’être remis aux autorités égyptiennes par l’occupation israélienne, et ces dernières ont ordonné à sa famille de l’enterrer rapidement dans la nuit, en présence d’un nombre très limité de membres de la famille, selon le journal libanais Al-Akhbar .
Les forces de sécurité égyptiennes ont arrêté le frère de Mohamed Salah, son oncle et plusieurs de ses amis, et les ont emmenés dans un lieu inconnu, en plus de confisquer ses effets personnels, indique-t-on de même source.
Après plusieurs versions fantaisistes, diffusées tant par Israël que par l’Egypte (sur des soi-disant affaires de contrebandiers) on sait désormais que Mohamed Salah avait quitté son point de service à la frontière égyptienne avec les territoires occupés par Israël dans le désert du Sinaï.
Armé d’une vieille kalachnikov, il a franchi la frontière, et rencontré un véhicule blindé transportant deux soldats israéliens, a ouvert le feu et les a abattus, avant de poursuivre sa route sur une profondeur de cinq kilomètres à l’intérieur de la Palestine occupée.
Au fil des heures, une force israélienne est arrivée sur les lieux, mais elle a connu le même sort.
Salah a tué un soldat israélien de plus et en a blessé un autre, avant d’épuiser ses munitions et d’être mortellement touché.
Les images de son corps sans vie n’ont pas tardé à circuler sur les réseaux sociaux.
Et même dans les rues de Ramallah, on peut voir des affiches représentant le soldat égyptien.
Le gouvernement israélien a été violemment choqué, étant persuadé qu’il pouvait se fier à la « sécurité, côté égyptien. Et cela d’autant plus que la zone concernée se trouve dans le triangle stratégique Beersheba-Dimona-Raymond, où se trouve les trois plus grandes bases aériennes constituant la force de frappe stratégique à longue portée qui sont censées viser les installations du programme nucléaire iranien et où se trouve aussi le centre de recherche nucléaire de Dimona.
CAPJPO-EuroPalestine
