Il n’y aura pas de sanctions contre le soldat qui a assassiné Mohammed Tamimi, âgé de deux ans et demi, le 1er juin dernier à Nabi Saleh, près de Ramallah.
Son commandant, auquel il avait demandé l’autorisation de tirer sur l’enfant et le père qui ne présentaient pas le moindre danger, et qui la lui a accordée, a été « réprimandé » pour « mauvaise interprétation de la situation sur place ». Mais il n’y aura aucune mesure disciplinaire, annonce le quotidien israélien Haaretz.
Ce qui confirme le fait qu’il ne s’agissait pas de « balles perdues » ou d’un accident, mais bien d’un acte volontaire.
L’armée d’occupation peut donc continuer à assassiner des enfants. Elle en est à 30 tués depuis le début de cette année :
Les soldats israéliens, qui ont ligoté et bâillonné un Palestinien américain de 78 ans qui en est mort, pendant un raid militaire près de Ramallah en janvier 2022, ne seront pas davantage inquiétés.
La « justice » israélienne, celle pour laquelle des centaines de milliers d’Israéliens manifestent chaque semaine, s’est fiée à l’enquête militaire. Or, cette dernière a affirmé qu’il n’y avait aucun lien de causalité entre les actions des soldats et la mort d’Omar Abdalmajeed As’ad en détention, et qu’ils ne seraient donc pas sanctionnés.
Pas d’enquête pour la journaliste Shirine Abu Akhleh assassinée il y a un an à Jénine, malgré les demandes répétées de sa famille palestino-américaine et de nombreuses personnalités.
Pas la moindre enquête pour les 30 mineurs assassinés depuis le début 2023.
Et pourquoi Israël se gênerait en l’absence de sanctions de la part de nos dirigeants ?
CAPJPO-EuroPalestine
