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Suspension de la grève des détenus « administratifs »

Les prisonniers palestiniens suspendent la grève de la faim qu’ils devaient entamer ce 18 juin en raison d’un dialogue engagé avec l’administration pénitentiaire pour faire aboutir leurs revendications. 

Suspension de la grève des détenus "administratifs"

« Après la dernière session de dialogue qui a eu lieu mercredi dernier, entre les représentants du mouvement des captifs et les autorités pénitentiaires de l’occupation, et après avoir consulté les prisonniers administratifs, il a été décidé de donner la possibilité de poursuivre le dialogue, après avoir accepté certaines des demandes des prisonniers et n’avoir pas répondu aux principales demandes, jusqu’au début du mois prochain », transmet le comité représentatif des détenus administratifs dans les prisons de l’occupant.

Ils indiquent dans un communiqué continuer à réclamer l’abolition du régime de la détention « administrative », « qui constitue une politique de terreur et de punition collective à l’encontre du peuple palestinien. »

« Il y a actuellement 1083 Palestiniens incarcérés sous le régime inique de la « détention administrative », c’est-à-dire un emprisonnement sans inculpation ni jugement sur la base uniquement de ce que l’on appelle des « preuves secrètes ». 
Ils représentent plus de 20% des quelque 5000 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons de l’occupant. 
Les ordres de détention administrative sont délivrés pour une durée maximale de six mois et sont indéfiniment renouvelables. Cela permet à l’occupant d’emprisonner des Palestiniens indéfiniment et sans qu’ils en connaissent les raisons et sans qu’ils puissent se défendre.

Leur grève de la faim illimitée et massive est suspendue, mais « la lutte se poursuit pour atteindre ces objectifs », souligne le communiqué dans lequel les les prisonniers affirment :
« Nous appelons notre peuple héroïque et toutes les institutions qui soutiennent la cause des prisonniers à poursuivre leur rôle de soutien à notre droit de lutter pour notre liberté à tout prix et à mettre fin à cette politique injuste ».

La lutte se poursuit notamment pour la libération immédiate de Walid Daqqa en phase terminale de cancer de la moelle osseuse, et laissé sans soins appropriés

Manifestation dans la ville de Baqa al-Gharbiyye sur les territoires occupés par Israël en 1948, en soutien à Walid Daqqa.