Il ne se passe plus un seul jour sans que l’armée israélienne ne cible des journalistes palestiniens. Au cours de ces derniers jours, trois cas emblématiques de répression :
Le journaliste palestinien bien connu Momen Samreen a été hospitalisé pendant une semaine dans un état grave, après avoir été délibérément touché à la tête par les forces d’occupation israéliennes alors qu’il faisait son travail et couvrait un raid militaire israélien à Ramallah, en Cisjordanie occupée, et qu’il portait l’uniforme de la presse.
Des témoins indiquent qu’il a été visé délibérément alors qu’il couvrait la démolition d’une maison par l’occupant désireux d’infliger un châtiment collectif. Il souffre d’une fracture du crâne et une hémorragie cérébrale a dû être stoppée par les médecins. Son casque de journaliste l’a sans doute sauvé.
Au même moment, d’autres journalistes ont vu leur collègue Rabea’ Monir recevoir une balle dans l’abdomen.
Le lendemain, le journaliste palestinien Ehab ‘Allami a été blessé par balle à la cuisse par les forces d’occupation israéliennes alors qu’il couvrait un raid sur la ville de Beit Ommar, au nord-ouest d’Hébron.
Et Lama Ghosheh, journaliste palestinienne et mère de deux enfants, a vu son audience reportée pour la huitième fois par un tribunal israélien depuis sa condamnation en septembre dernier, la privant de ses droits fondamentaux à la liberté pour avoir dénoncé les crimes d’Israël.
CAPJPO-EuroPalestine