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Un vitrail du Cénacle, lieu saint chrétien de Jérusalem, brisé par un Israélien

Un juif israélien a jeté des pierres jeudi soir sur les fenêtres de la pièce qui serait le site de la Dernière Cène, à l’extérieur des murs de la Vieille Ville de Jérusalem, brisant les vitraux. Ce site, également connu sous le nom de Cénacle, est sacré pour les chrétiens et fait partie du complexe du Tombeau de David. Haaretz souligne une forte augmentation du vandalisme et des agressions contre les institutions chrétiennes et chrétiennes en Israël. 

Le vitrail avant qu’il soit brisé
Le Cénacle connu sous le nom de Salle de la Dernière Cène, à l’extérieur de la Vieille Ville de Jérusalem

 Le suspect, connu des services de police, est arrivé sur les lieux et a jeté des pierres sur les fenêtres de l’immeuble, les brisant avant qu’un agent de sécurité présent sur les lieux ne l’arrête.  Il a été traduit devant un juge du tribunal de première instance le lendemain et a été libéré à la condition qu’il reste à l’écart de la vieille ville de Jérusalem pendant 30 jours !

 Cette attaque fait suite à une série d’attaques contre des sites et des événements chrétiens. 

Vendredi dernier, une manifestation sur le sujet a été contrainte de déménager suite aux pressions de la municipalité de Jérusalem. 

En janvier, deux adolescents juifs sont entrés par effraction dans le cimetière chrétien protestant du mont Sion et ont profané plus de 30 tombes. 

« Le vandalisme et les agressions visant les chrétiens et les institutions chrétiennes à Jérusalem ont fortement augmenté depuis le début de l’année, ce que les dirigeants des églises de la ville associent au ton du nouveau gouvernement », écrit le quotidien israélien, qui s’inquiète par ailleurs du sort de la communauté arménienne à Jérusalem.
Ce que confirme Arab48, ajoutant que les lieux saints chrétiens d’Haïfa subissent eux aussi une recrudescence d’attaques de la part des juifs.

« Des sources ecclésiastiques affirment que la police ne traite pas la situation suffisamment au sérieux et refuse d’identifier la liste croissante d’incidents violents comme une tendance. Du coup, seul un petit pourcentage d’incidents sont signalés à la police, et l’ampleur du phénomène est inconnue », ajoute Haaretz.

Pour les actes contre les chrétiens qui ont été déclarés, visant des curés, des nonnes ou des sites, on recense 157 attaques sur les 5 dernières années, dont 40 rien que pour l’année dernière !

CAPJPO-EuroPalestine